"La priorité est de prolonger nos jeunes"

INTERVIEWS Karel Van Eetvelt est bien conscient ce que Anderlecht doit faire  : reconquérir le cœur des supporters, car ils ont faim depuis des années. "L'insatisfaction des fans était justifiée." 

"Les résultats font défaut et depuis quelques années, le football est pratiqué d'une manière atypique à Anderlecht, même lors de titres. Nous devons donc revenir à notre style de jeu et obtenir des résultats".

"Quand on se penchera sur cette période dans dix ans, on pourra peut-être dire que les deux dernières saisons ont été purifiantes pour Anderlecht. Sans elles, Anderlecht ne serait jamais redevenu un grand club..."

Pas de folie lors du mercato

Selon Karel Van Eetvelt, le style de la maison doit revenir. Bien sûr, cela nécessite aussi de bons joueurs. Sont-ils déjà là ? En d'autres termes, que fera Anderlecht sur le marché des transferts ? Et qu'en est-il de l'armée de joueurs loués qui reviendra à Neerpede ? 

"Combien y en avait-il ? Beaucoup trop", répond très clairement Karel Van Eetvelt sur le nombre de joueurs prêtés. "Vincent m'a montré une liste d'éléments qui étaient là quand il est revenu ici. Je ne mentionnerai pas le nombre, mais c'était impressionnant." Plus de 50 joueurs ? "En effet".

"Normalement, on met en place une double équipe : 24 à 26 joueurs. Les autres sont des jeunes qui reçoivent une chance quand c'est possible. C'est ainsi qu'Anderlecht continuera à fonctionner. Nous ne ferons pas de folie lors du mercato". 

"Priorité à la prolongation des contrats"

"Aujourd'hui, notre première préoccupation est de garder le plus longtemps possible les jeunes joueurs du noyau. Nous devons nous assurer que nous ne sommes pas obligés de les vendre pour générer des revenus"

Et enfin, qu'en est-il du stade ? Est-ce qu'on y pense encore ou est-ce qu'on y bricole ?

"Après 10 ans de bêtises, nous avons posé un nouveau gazon. Il faut pouvoir jouer au football sur un terrain bien entretenu. Le stade n'est pas notre première priorité pour l'année à venir. Mais dans le futur, nous nous pencherons sur cette question".