Anderlecht compte une traceuse de contacts

DAMES - INTERVIEWS En raison de l'arrêt des compétitions, Justien Odeurs ne peut pas s'adonner à son sport favori. Mais la gardienne du RSCA ne reste pas inactive pour autant, elle s'est engagée comme traceuse de contacts.

"Bien sûr, nous suivons un programme d'entraînement, mais toutes les tâches ménagères qui avaient été mises en veilleuse sont maintenant terminées. J'avais besoin de faire quelque chose pour éviter l'ennui" déclare la Red Flames.

Justien a sollicité, sur les conseils de sa mère et de sa grand-mère. Pour effectuer quelque chose d'utile. Avec des centaines d'autres personnes en Flandre, elle a vécu son premier jour cette semaine. "Nous avons d'abord eu un jour et demi de formation", dit-elle. "Par le biais de petits dialogues, nous avons essayé d'estimer comment les gens réagiraient à la nouvelle qu'ils avaient été en contact avec quelqu'un contaminé par le Covid-19. Mes deux premiers appels téléphoniques ont été passionnants. On ne sait jamais qui on va avoir au téléphone"

Étrange comme diable rouge

Justien est déjà au téléphone pour les trois prochaines semaines au centre de contact de Saint-Trond. Si le conseil de sécurité donne bientôt le feu vert pour les entraînements, elle pourra continuer à jouer à mi-temps. "Tout le monde ici sait que je suis un joueuse professionnelle - beaucoup de collègues de la région me connaissent, bien sûr. Pour l'instant, c'est parfaitement combinable et je peux facilement m'entraîner après le travail. Mais ce serait très bien si je pouvais continuer ce travail encore dans les mois à venir".

C'est aussi une bonne chose financièrement, maintenant que Justien a perdu environ un tiers de son salaire à cause de l'annulation du calendrier  "Nous ne gagnons pas mal, mais j'ai un prêt à rembourser, je veux économiser de l'argent. Ce n'est pas comme les hommes. Un Diable Rouge ne devrait pas avoir à s'asseoir ici".