RETRO SOUVENIRS : Arnor Gudjohnsen

SAMEDI, 29 DÉCEMBRE 2012, 15:50 - purpleketje
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Pour Arnor Gudjohnsen, sa première saison au Parc Astrid s’assimile à un véritable choc de cultures. « Il y avait plus de concurrence, l’ambiance y était beaucoup moins familiale qu’à Lokeren. C’était du business.


De plus, j’ai été rapidement blessé et j’ai donc peu joué, même si j’ai pu monter au jeu à l’occasion de la finale de Coupe UEFA face à Tottenham, en 1984. Nous avons fait 1-1 au retour, comme à Bruxelles, mais j’ai manqué le penalty décisif... ».

Pour lui, ce fut un coup dur, tout comme la défaite en finale de la Coupe des Coupes 1990. « Mon dernier match avec Anderlecht », dit-il. « Gianluca Vialli et Roberto Mancini permirent à la Sampdoria de faire la différence dans les prolongations. Ce qui me console, c’est que ce fut aussi la dernière finale européenne d’Anderlecht. Et en Belgique, nous avons remporté beaucoup de choses. »

Comme trois titres consécutifs (1985, 1986 et 1987) et deux coupes (1988 et 1989) mais aussi, sur le plan individuel, un trophée du meilleur buteur en 1987 avec 19 buts. « La déception et le bonheur se sont souvent côtoyés. Je suis parti par la petite porte mais c’est quand même d’Anderlecht que je conserve le meilleur souvenir. »

MES ENTRAÎNEURS À ANDERLECHT

– Paul Van Himst (1983 - décembre 1985) : « Nous n’avions pas vraiment de contact, parce que j’étais souvent blessé et que le club possédait suffisamment d’attaquants : Erwin Vandenbergh, Alex Czerniatynski, Kenneth Brylle »...

– Arie Haan (janvier 1986 - 1987) : « Je me souviens surtout de ses débuts. Nous avions un retard considérable sur le Club Bruges mais, à partir du mois de mars, l’avance des Bleu et Noir a fondu comme neige au soleil et nous avons finalement forcé des test-matches : 1-1 à Anderlecht et, au retour, nous étions à un moment donné menés 2-0 à Bruges. Tout le monde pensait que c’était fini mais René Vandereycken et Stéphane Demol nous ont permis d’égaliser et de fêter le titre. »

– Georges Leekens (1987 - février 1988) : « Il avait insisté pour que je reste en Belgique, afin de disputer un match de coupe à Waregem, au lieu de rejoindre plus tôt que prévu la sélection nationale islandaise. Le jour J, Leekens m’a laissé tout le match sur le banc. Pfff... Avec lui, les résultats n’étaient pas bons, l’ambiance au sein du groupe était mauvaise et, dans ces cas-là, c’est toujours la faute de l’entraîneur. Oui, oui, c’était déjà comme ça il y a 24 ans. (il rit). »

– Raymond Goethals (mars 1988-1989) : « Un homme fantastique. Avec son imper et sa cigarette, il me faisait penser à Columbo. Sa façon de parler nous faisait rigoler... Il m’a rendu le plaisir de jouer. Il m’appelait toujours De Witte. »

– Aad de Mos (1989-1990) : « De Mos était OK mais un peu bizarre tout de même. Quand on regarde sa carrière, on dirait qu’il a toujours voulu se faire virer de partout. Il était beaucoup moins passionné que Goethals, je pense que seule sa carrière l’intéressait vraiment. »

(source Sportfootmagazine)



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