Van Biesbroeck: "La dette n’est pas catastrophique"

INTERVIEWS Jo Van Biesbroeck reconnaît qu’il n’y a pas lieu de tirer la sonnette d’alarme sur les finances mauves, il a suivi très attentivement les finances et il a été décidé d’augmenter le capital en février 2019.
 

Il explique la largeur du noyau actuel par la succession d'entraîneurs qui ont amené des joueurs, la dette actuelle s’élève à 50 millions d’euros. Ce chiffre inclut des dettes à long terme de dix millions et des montants de transfert qui vont bientôt arriver sur le compte en banque du RSCA.
 
La dette net du Sporting est trente millions ce qui est beaucoup malgré tout mais pas catastrophique selon lui, il avance l’argument du capital joueurs que possède Anderlecht. Lors de la reprise du club par Marc Coucke la dette était de vingt millions.
 
Anderlecht est devant une réalité qu’il doit accepter : il est devenu un club formateur et il faudra donc monnayer les jeunes qui sont prêts à faire un pas en avant. La première chose que doit faire le club est d’alléger le noyau qui est trop large, s’ils arrivent à faire cela alors le bilan comptable sera meilleur la saison prochaine.
 
Il demande du temps pour reconstruire le RSCA et la plupart des supporters mauves l’ont bien compris. Il conclut en disant qu’il y a encore beaucoup de travail à effectuer à Anderlecht, il ne pense pas que le travail sera fini quand il quittera le navire. Il reconnaît cependant que beaucoup de changements ont déjà eu lieu, la direction a totalement été rajeunie et elle est prête pour quinze ans assure-t-il.