Les humeurs du Bomber. De Nivelles à San Pedro del Pinatar!

LUNDI, 6 JANVIER 2020, 02:53 - Bomber
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OPINIONS

Si la référence à la destination espagnole où le RSCA vient de partir en stage d’hiver ne surprendra personne, celle à la cité des Aclots, située à une trentaine de kilomètres de Bruxelles vous aura probablement étonné.



Contrairement à des journalistes sportifs contraints de publier des infos quotidiennes au risque de se baser sur des rumeurs, voire d’en créer de toute pièce, je ne suis nullement soumis à une obligation de production quotidienne ou hebdomadaire.
Mes humeurs, je les partage lorsque j’en ai l’inspiration, l’envie et le temps et il n’est pas toujours aisé de concilier ces trois facteurs.

Je ne pensais initialement rien mettre en ligne en ce début d’année, mais une rencontre fortuite qui a eu lieu samedi m’a donné l’envie de tapoter sur le clavier.
Samedi midi, je suis allé dans un restaurant avec mes parents pour fêter l'anniversaire de ma mère. Avant le repas, ils ont salué et échangé quelques mots avec un couple qui se trouvait à une table voisine puis m'ont demandé si je reconnaissais le monsieur et je leur ai répondu par la négative.
Lorsqu'ils m'ont dit qu’il s'agissait d’Hubert Stassin, je n'en croyais pas mes yeux, car j'avais le souvenir d'un joueur de foot, un gardien de but plus précisément, âgé d'une vingtaine d'années dans les années … 70 !!!!

Evidemment, ce n'était ni Christian Piot ni Jean-Marie Pfaff, pas même Nico de Bree. Mais c'était un bon gardien de D1 qui travaillait, en journée, dans le magasin de ses parents situé dans la principale rue commerçante de Nivelles. Je le croisais souvent en ville lorsque j'étais gamin et adolescent. C'était, et il le demeure toujours, un gars très sympathique qui ne s'était pas pris le gros cou, mais qui a pris plaisir à me rappeler qu'après un match au RWDM où il y avait tout sauvé, la presse l'avait surnommé la chauve-souris.
Je suis certain que les plus anciens parmi vous se remémoreront ce « géant » qui avait un peu un air de Georges Leekens sur les figurines PANINI de l’époque.
Ceux qui me suivent depuis quelques années savent que j’habite la région spadoise depuis une trentaine d’années. J’avais déjà évoqué le fait que mon père est né à une centaine de mètres du stade du Sporting, mais je n’avais jamais fait allusion à mes origines brabançonnes. Voilà qui est fait !

Quant à San Pedro del Pinatar, il s’agit d’un endroit que je connais fort bien pour aller me ressourcer très régulièrement dans la région. En hiver, la température moyenne tourne autour des 16 degrés en journée, mais il n’est pas rare de pouvoir profiter de pics allant jusqu’à 25 degrés.
Pas de chance pour nos Sporting boys, on annonce seulement 15 à 17 degrés pour la semaine et de la pluie à partir de jeudi.
Qu’à cela ne tienne, je préférerais m’entrainer sur les superbes « billards » de la région que de partir quotidiennement sur les routes afin d’y exercer ma profession.

Et voilà, je n’éprouve absolument aucune envie en ce moment de commenter les diverses rumeurs de transferts entrants et sortants ni de revenir pour la énième fois sur les difficultés sportives et économiques rencontrées par notre club.
Par contre, même si elle n’a aucun lien direct avec Anderlecht, cette rencontre d’Hubert Stassin dans ma ville d’origine m’a indirectement replongé dans mes souvenirs des années les plus glorieuses des mauves, celles où des stars mondiales jouaient au Sporting et où l’on gagnait des coupes d’Europe.
L’évocation de San Pedro del Pinatar m’a par contre ramené les pieds sur terre, car ce stage aura une importance primordiale pour l’avenir proche et peut-être même plus lointain du RSCA.

De la cité qui m’a vu naître à la région où j’aimerais finir mes jours, la boucle sera bouclée en ce qui me concerne, mais le Royal Sporting club Anderlecht sera lui éternel et reviendra tôt ou tard dans la lumière.





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