Herman Van Holsbeeck s'exprime dans Sportfootmagazine

MERCREDI, 19 DÉCEMBRE 2012, 12:45 - La Panthère Mauve
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Notre force réside dans le fait que toutes les personnes concernées par le football travaillent au même endroit, à Neerpede, alors qu’avant, l’école des jeunes était de l’autre côté du ring de Bruxelles par rapport au Parc Astrid.


Il y avait un pont entre les deux et, pour les jeunes, la jonction était problématique. Car tous les entraîneurs ne sont pas braqués sur le blé en herbe. Il faut oser en aligner l’un ou l’autre. Nous avons cette chance à présent. Nous pensions que Praet et Bruno seraient dans les 14, pas plus. Mais John van den Brom les aligne de concert et ils apportent un plus à l’équipe.
La compétition NextGen offre des matches plus relevés aux espoirs. Nous pensions ne pas avoir de bons défenseurs car ils jouaient dans le camp adverse 80 % du temps, sans jamais être sous pression, mais après trois matches de NextGen, j’ai offert un contrat pro à Chancel Mbemba et à Michael Heylen car ils ont montré ce dont ils étaient capables. Van den Brom m’a même dit : « Laisse partir tel et tel joueur du noyau et je prends les jeunes à leur place. » Avant, nous préférions acheter un étranger.
Van den Brom a débarqué un jour, quand il coachait ADO La Haye. Ariel Jacobs trouvait Dmitry Bulykin insuffisant. Van den Brom a demandé à l’entraîner cinq jours. Ensuite, il m’a dit : « Il est dans la cave mais je le veux quand même. » Bulykin a marqué 23 buts et nous avons pu le vendre à l’Ajax. En plus, ADO s’est qualifié pour la Coupe d’Europe ! Nous avons suivi cet entraîneur et appris qu’il faisait progresser tous ses joueurs. Il était mécontent à Vitesse parce que quand il demandait un arrière droit, il recevait un arrière gauche – façon de parler. Il nous le fallait ! Il est ouvert, il a une vision. Si le Club avait éliminé Copenhague de la Coupe d’Europe, Leekens serait sans doute encore à Bruges. Si tout le monde écoute Van den Brom, c’est parce qu’il nous a qualifiés contre Limassol mais aussi parce qu’il fait preuve d’une souplesse qui fait défaut à certains entraîneurs belges. Van den Brom est un joueur d’équipe et il sait reconnaître ses erreurs. Un coach néerlandais et peut-être un étranger tout court a un réseau. Un Belge connaît les joueurs du Beerschot, un Néerlandais a un réseau mondial car il a au moins un compatriote dans chaque pays pour le tuyauter.

(source Sportfootmagazine)



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