Les humeurs du Bomber. Le tacle à la carotide!

OPINIONS

L’expression « tacle à la carotide » est utilisée pour stigmatiser une agression particulièrement violente et brutale d’un joueur à l’égard d’un adversaire.
Vous allez comprendre pourquoi j’utilise cette métaphore.

En octobre de l’année dernière, j’avais posé la question STOP ou ENCORE suite à des commentaires particulièrement agressifs d’une personne visiblement en mal de défoulement, mais les très nombreux messages de sympathie reçus à cette époque m’avaient convaincu de ne pas arrêter cette chronique.

Rentré de vacances le weekend, j’ai repris le boulot ce lundi ; l’envie était grande de réagir aux événements qui se sont produits au RSCA durant mon absence, mais après une très (trop) longue journée, j’étais vraiment trop fatigué pour commencer à pianoter sur le clavier.
Je vais donc me coucher et, comme souvent, je jette un coup d’œil sur les dernières infos avant d’éteindre mon smartphone.
je me rends évidemment sur ANDERLECHT-ONLINE et je parcours les commentaires relatifs au communiqué du futur départ de Kara.
Et là, je lis ceci « On les entend plus hein ceux qui il y a 6 mois trouvaient le retour de Kara indispensable pour stabiliser la défense, comme Phil le bomber qui n'aime pas qu'on le contredise ».
Inutile de préciser que l’attaque vient du même individu qui m’avait incendier il y a quelques mois.

Attaque gratuite, aussi bête que méchante !
J’aurais pu, j’aurais dû ne pas y accorder une attention que ne mérite en rien son auteur, mais je dois reconnaître - et il en jubilera, j’en suis convaincu – que mon sang n’a fait qu’un tour.
Je me souviens avoir écrit en octobre que ce triste sire jouait l’homme et pas la balle et que c’était précisément ce qui me déplaisait. Cette fois, l’attaque surgit carrément sans que j’aie écrit la moindre ligne et notre homme a manifestement les dents longues et la rancune tenace.

Alors, puisque j’ai rallumé le PC et que ma nuit sera désespérément courte, je voudrais faire deux précisions.
Primo, je pense que Kara a apporté de la solidité en défense lorsqu’il est revenu au Sporting.
Certes, il ne court plus comme auparavant, mais il nettoie tout de la tête et ses coéquipiers se sont unanimement réjouis de son retour.
Je suis donc très déçu de constater le sort qui lui est réservé et je pense qu’il aurait encore pu rendre des services au club. J’avais néanmoins décidé de m’abstenir de commenter cette situation non pas par crainte de m’exprimer sur la question, mais dans le but d’éviter de mettre de l’huile sur le feu et de lancer un débat purement stérile.
Quand je vois les supporters se déchirer en allant parfois jusqu’à s’insulter pour savoir si Didillon est meilleur que Roef, si Kums doit rester ou partir, s’il fallait changer le nom du stade, …, je n’avais pas envie d’en remettre une couche avec Kara.

Secundo, je suis atterré de lire que je n’aime pas qu’on me contredise.
Que du contraire ! Le fondement même de mes articles est de susciter le débat et la controverse.
Comme je l’ai maintes fois répété, mes « humeurs » sont par définition subjectives même si je m’efforce toujours de les argumenter.
Combien de fois n’ai-je pas publié des humeurs de supporters qui ne partageaient pas totalement, voire pas du tout mon point-de-vue.
Il est évidemment nettement plus facile de démolir quelqu’un par des propos agressifs et totalement inopportuns que d’être à même de développer un point-de-vue et d’être capable d’exprimer sa pensée correctement sans tomber dans le cliché ou l’agression.

Depuis des années, je consacre des heures de mon peu de temps libre à commenter la vie de notre club. Ceux qui me suivent régulièrement savent à quelles heures je suis contraint de mettre mes articles en ligne au détriment d’heures de sommeil dont j’aurais bien besoin.
Alors oui, j’ai envie de tout balancer quand je me fais attaquer gratuitement sans aucune raison, mais ce serait laisser triompher un individu isolé, juste bon à cracher son venin et à libérer son fiel.
Et cela consisterait à sanctionner tous ceux qui m’apprécient, m’encouragent, me soutiennent, m’interpellent ou me contredisent avec respect et élégance.

Sur ce, je vais me coucher. La nuit de 4 heures sera trop courte une fois de plus.
Je ne saurais trop remercier mon détracteur favori !