Kouyate: “C’est, vraiment, maintenant ou jamais”

Cheikhou Kouyate n’a toujours pas digéré l’élimination par le Partizan


Cheikhou Kouyate est habitué à la chaleur mais pas à celle de samedi contre Mons. “Au Sénégal, il fait également très chaud”, dit-il. “On y joue parfois par des températures de 36 degrés. Mais au moins, il y a de l’air qui circule via l’Océan Atlantique. Puisque Chypre est une île, il devrait y avoir de l’air. Mais Nicosie, où on joue, ce n’est pas à la Côte. On verra. En tout cas, si la chaleur est la même que samedi, elle peut être mortelle pour nous.”

Ne devez-vous pas faire pipi pendant le match ?
“Non. Je commence à boire le matin du match et je bois deux bouteilles lors du repas à midi. Je dois me lever deux à trois fois pendant ma sieste pour aller aux toilettes.”

Pourtant, vous êtes habitué à ne pas boire pendant le Ramadan.
“Oui mais pas les jours de matches. Le Ramadan s’est terminé ce week-end. Dimanche, on a fait la fête avec des amis. Après ne pas avoir mangé en journée pendant 30 jours, la fête méritait d’être honorée.”

Limassol sera-t-il avantagé, vu les conditions météorologiques ?
“Oui, mais on ne doit pas y penser. Nous devons être forts mentalement et se dire que c’est un match capital. C’est la quatrième saison que je dispute ici. Je n’ai pas encore joué cette Ligue des Champions. Je n’ai pas vécu Bate : j’étais prêté à Courtrai. Mais je n’ai pas encore digéré le cauchemar du Partizan, avec ce but de Lukaku injustement annulé. La balle est dans notre camp. On doit se dire que si ce n’est pas maintenant, ce ne sera jamais.”

Vous maintenez que votre avenir à Anderlecht ne dépend pas de la qualification ?
“En effet. La page est tournée, pour moi. Je reste, quoi qu’il arrive. Il faut que je me mette ça en tête, par respect pour mes coéquipiers. Si je dis toujours que je veux partir, je ne donne pas l’impression de me concentrer sur mon boulot au Sporting.”