Kabasele : "On compte encore sur moi"

“Je ne sais pas si l’on peut dire qu’un nouveau Nathan est arrivé. Ce qui est certain, c’est que j’ai compris certaines choses. Mes conneries, je sais que je devrai vivre avec et les assumer. Mais la page est tournée.”


“C’est vrai que j’ai bien commencé. J’espère que les gens ne vont pas rester braqués sur l’image qu’ils ont de moi. À Anderlecht, des gens comme Geert Emmerechts (T3) et René Peeters (entraîneur des espoirs) m’ont parlé à la rentrée. On compte encore sur moi.”
C’est vrai que Mbokani était tout le temps derrière moi. Il m’a toujours répété qu’il était passé par la même phase que moi et qu’il s’était aussi relevé. Dieu, c’est un peu mon conseiller. Et puis, il a le même défaut que moi : il faut toujours qu’il dise ce qu’il pense, il ne sait pas la fermer.”
“J’avais sans doute oublié que pour réussir, il fallait aussi travailler. Même à Westerlo, je pense sans prétention que j’étais au-dessus du lot. Je me suis trop reposé là-dessus mais ma maman m’a aussi remis sur les rails. C’est elle qui s’est chargée à un moment de faire le ménage parmi les gens qui s’intéressaient à moi. Vous savez, depuis que je suis tout petit, elle me conduit partout, elle assiste à tous les matchs.
“Je rêve de percer ici. Si je pouvais simplement prétendre à plus de temps de jeu que la saison passée, je m’en contenterais. En voyant au départ Bruno, Verboom et Lukaku repris dans le noyau A, j’ai eu du mal à le digérer. Mais la déception est passée. Je suis content pour mes amis mais j’ai aussi un avenir ici.”

(source Dhnet)