Les humeurs du Bomber. Staying alive!

SAMEDI, 19 JANVIER 2019, 01:32 - Bomber
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OPINIONS

Même si la célèbre phrase de Michel Audiard « c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » est culte pour moi, je ne vois pas l’intérêt de rédiger une « humeur » lorsque l’actualité anderlechtoise ne m’inspire pas.



C’est un des privilèges de cette chronique, je ne suis pas tenu à « publier » toutes les semaines et, inversement, il m’arrive de partager avec vous plusieurs humeurs en quelques jours, voire même sur une journée. Et vous l’aurez constaté, je me suis fait très rare ces dernières semaines.

Je sais que cela s’excite sur les forums : Rutten est-il l’homme de la situation ? Pourquoi Arnesen tient-il des propos en contradiction avec ceux de Verschueren par rapport aux transferts ? On nous promet une fois de plus un mercato de rêve, mais la direction cible des deuxièmes ou troisièmes couteaux, etc., etc.

Franchement, cela ne m’empêche pas de dormir. Je n’irai pas jusqu’à affirmer que je m’en fous, mais on n’en est pas loin.
Au risque de passer une fois de plus pour un vieux con nostalgique, je vous dirai que je ne reconnais plus « mon » Sporting.
Evoluer est une règle absolue pour tout organisme qui se respecte et qui entend perdurer.
Que l’on soit chef d’entreprise, président d’un parti politique ou dirigeant d’un club de foot, se montrer satisfait des résultats et s’endormir sur ses lauriers est synonyme d’arrêt de mort et cette réalité est devenue exponentielle dans le monde du XXIème siècle.
Des sociétés comme Nokia ou Blackberry l’ont appris à leurs dépens.

A la fin de la dynastie Vanden Stock, il s’avérait nécessaire de dépoussiérer le Royal Sporting Club d’Anderlecht et de lui insuffler un nouvel élan, mais était-il utile de jeter le bébé avec l’eau du bain ? Fallait-il tout bazarder ? Je pense que poser la question est y répondre.
Lorsque tout est réduit en cendres, il faut reconstruire sur un champ de ruine.
C’est long, fastidieux et onéreux.

On nous annonce le meilleur élément du championnat autrichien, mais certains spécialistes (légitimes ou non) font observer que c’est un joueur surcoté et irrégulier. « Awel santé » dirait un echte Brusseleir !
Alors, moi, j’ai décidé de ne plus m’énerver pour ces facéties. J’ai suffisamment donné !
Il reste 13 jours de mercato et on verra bien ce qu’il en sera le 31 janvier.

Par contre, j’aimerais préciser qui fut Michel Audiard, car ce nom n’évoque certainement rien chez une majorité de moins de 40 ans.
Michel Audiard fut écrivain, chroniqueur de presse, mais surtout scénariste et réalisateur de films. C’était un génie de la réplique, de la répartie et de phrases chocs.
« Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner », « faut pas parler aux cons, ça les instruit », « si vous allez aussi vite que je vous emmerde, pour une fois, vous serez en avance sur l’horaire », « il existe une prédilection masochiste des français pour deux exercices dans lesquels ils se révèlent malchanceux : la guerre et le football ». En ce qui concerne le foot, la dernière de ces citations n’est plus vraiment d’actualité depuis une vingtaine d’années, mais était totalement fondée auparavant.

Michel Audiard, un génie dans son genre, un homme qui connut ses heures de gloire des années 60 au début des années 80.
Tiens, c’est comme le Sporting.

La boucle est bouclée !





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