Les humeurs du Bomber. Insupportable Jonathan!

Rassurez-vous, je ne vais pas tenter d'expliquer cette nouvelle contre-performance du Sporting par la prestation de l'arbitre, mais bon sang, qu'est-ce que Jonathan Lardot peut être insupportable!

À des degrés divers, nous connaissons tous, sans exception, des personnes qui nous exaspèrent voire qui sont insupportables à nos yeux.

Il y a quelques années, l'arbitrage de Serge Gumienny me tapait vraiment sur le système. Il pouvait se montrer relativement laxiste par rapport à des fautes méchantes, mais ne supportait pas la moindre contestation ou réaction des joueurs. Il avait manifestement ses têtes de Turc. Aruna Dindane l'apprit à ses dépens et Mbark Boussoufa prenait systématiquement une carte jaune à chaque match arbitré par le Limbourgeois. Mais ce cher Serge était généralement cohérent dans ses décisions et reconnaissons qu'il savait tenir un match en main.

Jonathan Lardot, quant à lui, est totalement incohérent dans sa manière d'arbitrer et il m'a exaspéré tout au long du match.
Il faut toujours qu'il trouve le moyen de siffler un péno contre nous ou de nous en refuser un. De plus, il nous gratifie à chaque fois d'une multitude de cartes jaunes dont la plupart sont totalement injustifiées.

Quoi qu’il en soit, il serait totalement malhonnête de considérer le ref comme le responsable de cette nouvelle contre-performance même si, personnellement, j’estime, en toute bonne foi, qu’il n’y avait pas lieu de siffler le pénalty qui a permis aux Zèbres de repartir avec un point.
Je suis extrêmement loin de toujours partager l’opinion d’Hein Vanhaezebrouck, mais je souscris cette fois pleinement à son interprétation de la phase. Il n’y a aucun geste volontaire de Bornauw pour arrêter le ballon, mais vous savez comme moi que la faute de main est certainement le sujet le plus controversé de toutes les situations qui peuvent se produire en cours d'un match de foot. Pour preuve, mon fils et un de mes amis qui ont suivi le le duel à la télévision m’ont affirmé tous les deux qu’il y avait bien un hands, car, en ce qui me concerne, je n’avais strictement rien vu de la tribune.

Il est toujours râlant de perdre des points dans les ultimes minutes de jeu, a fortiori sur une phase litigieuse, mais soyons de bonne composition, ce match aurait dû être tué depuis longtemps.
Et là, ce n’est pas l’arbitre que j’ai dans mon collimateur, mais le coach !

Tout le monde a pu constater que nos deux attaquants étaient complètement cramés en fin de rencontre. Tout le monde, à l’exception de … Hein Vanhaezebrouck, apparemment.
Pourquoi n’a-t-il pas fait entrer Dauda ou Doku qui auraient pu faire parler leur explosivité face aux grands gaillards de la défense carolo ? Et ce n’est pas la première fois que l’on est en droit de se poser cette question.
A Gand, déjà, Hein n’était pas un amateur de changements en cours e rencontre, mais il devrait quand même savoir que de nos jours, un match se joue le plus souvent à 14 et non à 11.
Nous ne sommes plus à l’époque où l’on remplaçait un joueur uniquement lorsqu’il était blessé.

Les choses ont profondément changé et je me souviens d’une époque où il y avait seulement deux joueurs sur le banc. Le dilemme consistait pour les entraineurs à y placer ou non un gardien réserve. Lorsque le keeper se blessait, c’était généralement un joueur de champ qui prenait sa place.
Puis, pendant très longtemps, on a pu ajouter un gardien aux deux autres joueurs réservistes.
De nos jours, les remplacements en cours de partie sont devenus un élément tactique majeur qui peut faire basculer un match. Allez voir la gestion de Mazzu ou de Boloni et vous constaterez que leurs changements apportent fréquemment un fameux plus.

Cela étant, je trouve que l’équipe a bien joué dans l’ensemble et que la victoire aurait été méritée.
Certains estiment que je deviens beaucoup trop complaisant par rapport aux prestations du Sporting, mais que voulez-vous ?
A défaut de grives, on mange des merles et je pense qu’en tant que supporters mauves, on devra bientôt avaler des couleuvres.