Les humeurs du Bomber. Critiquer ou agir!

SAMEDI, 3 NOVEMBRE 2018, 14:10 - Bomber
Anderlecht-Online No Image Found

BLESSURES En parcourant les commentaires sur un groupe de supporters en ligne, j’ai entamé une réponse avant d’opter pour la publication d’« une humeur » que je partage avec vous.

Si de plus en plus de supporters expriment leur désappointement ou leur colère face aux résultats du Sporting, d’autres, au contraire, stigmatisent ceux qui « critiquent » en leur faisant observer que les dirigeants sont là pour diriger, les entraineurs pour entrainer, les joueurs pour jouer et supporters pour supporter.

En clair, il faut arrêter de critiquer la politique de marc Coucke, les choix tactiques de hein Vanhaezebrouck et l’apathie des joueurs.

Cela m’amène à énoncer trois réflexions :

1. Le développement d'Internet et des réseaux sociaux a totalement changé la donne.
Quel supporter n'a jamais pesté et râlé après une défaite. Mais cela se limitait à la famille, quelques collègues et amis. Aujourd'hui, tout le monde donne son avis et peut le publier en quelques secondes. Et des personnes ont le loisir de tenir une chronique sur Facebook, dans un forum ou sur un site Internet, comme je le fais moi-même.
L’impact est évidemment bien plus considérable et ce sont des dizaines ou des centaines de personnes qui sont à même de lire, de relayer et de commenter un avis.

2. Depuis plus de 50 ans que je suis le Sporting, il y a eu des hauts et des bas comme dans tous les clubs du monde (voyez la situation actuelle du Real Madrid), mais il y avait auparavant des dirigeants d'envergure à Anderlecht.
La paire Roger/Herman a déjà été fort critiquée en comparaison du duo charismatique Constant/Michel, mais n'a jamais laissé une situation pourrir comme actuellement.
Coucke a rasé toutes les structures du club au bulldozer et nettoyé les ressources humaines au karcher.
J'ai de gros doutes sur le bien-fondé de la méthode et j'en ai également sur ses connaissances footballistiques.
Que devons-nous faire : assister à la déliquescence sans broncher ou émettre humblement notre opinion pour exprimer nos désillusions qui deviennent un désespoir et tenter de secouer le cocotier.

3. Il faut arrêter d'idéaliser le passé. C'est précisément grâce aux possibilités d'exprimer son mécontentement, voire sa rage, sur Facebook, Twitter et Messenger que le public est beaucoup plus «sage» au stade.
Je n'ai jamais connu une situation aussi catastrophique sur le plan sportif et les réactions se bornent à quelques huées et coups de sifflet.
Je me rappelle une époque où après trois mauvais matchs, il fallait arrêter la rencontre à cause de débordements de supporters. Je me souviens de Zetterberg occupé à parlementer avec les supporters après l’interruption d’un match et je vois encore également le flux qui se dirigeait vers l'entrée principale du stade pour aller déverser sa colère ou une «invasion» lors de l'entraînement à Neerpede. Tout cela était nettement plus violent que les messages les plus agressifs sur les réseaux sociaux.

J'ai toujours déploré ces méthodes contraires à la bonne éducation et au savoir vivre, mais force est de constater qu'elles portaient davantage leurs fruits que les raleries en ligne qui ne mettent pas réellement la pression sur les dirigeants.  





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