Les humeurs du Bomber

JEUDI, 28 JUIN 2018, 00:28 - Bomber
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OPINIONS

Barcelone, le Camp Nou, Thomas Vermaelen, les Diables et les Allemands qui finissent par perdre à la fin, voilà les humeurs vagabondes que je vous propose.



Un mois, jour pour jour, que je vous ai livré ma dernière humeur. C’était au lendemain de la finale de la Champions league.
J’aurais pu évoquer les transferts réels ou hypothétiques au RSCA et j’aurais pu commenter les belles victoires des Belges au Mondial ou la splendide prestation du Mexique face à l’Allemagne, prélude du pire parcours de la Mannschaft en coupe du monde.
J’aurais pu, mais je ne l’ai pas fait parce que jamais je ne rédigerai une ligne de cette chronique si l’envie et l’inspiration ne sont pas présentes.

Très tôt, ce matin, je suis revenu d’un mini séjour de trois jours à Barcelone.
Quel rapport me direz-vous entre les œuvres de l’architecte génial et visionnaire qu’était Antoni Gaudi, le quartier gothique, la rambla ou la fontaine magique de Montjuïc et le foot ?
Le Camp Nou, bien sûr, l’authentique temple du football à Barcelone et plus grande enceinte d’Europe.
Savez-vous que ce stade fait partie des monuments les plus visités dans la capitale catalane, au même titre que la célèbre Sagrada Familia?
J’avais eu l’occasion d’assister à un match du Barça en place VIP il y a déjà quelques années, mais je n’avais pas effectué la visite du stade à cette époque.
Un peu plus d’un an après avoir parcouru le Santiago Bernabeu de Cristiano Ronaldo, j’ai donc découvert le Camp Nou de Leo Messi.
Le parcours est similaire dans sa conception : les heures de gloire, les joueurs de légendes, les compétitions gagnées sont mis en exergue et le merchandising est omniprésent.

A ce propos, je ne peux résister à l’envie de vous raconter une anecdote totalement authentique que j’ai vécue ce lundi. Parmi les nombreuses photos qui sont proposées, vous avez droit à deux clichés pris avec le joueur de votre choix. Inutile de préciser qu’une majorité, digne des résultats électoraux d’une dictature, souhaite poser avec Messi, les miettes restantes allant essentiellement à Suarez, Iniesta ou Piqué.
Lorsque vint mon tour, j’ai demandé au préposé à la photographie s’il était possible de choisir deux joueurs différents. En tant que « bon » Belge, je souhaitais pouvoir poser avec Thomas Vermaelen, mais j’avais quand même très envie de me retrouver aux côtés de la « pulga ». Très embarrassé, l’employé m’a répondu que Vermaelen était le seul joueur du Barça dont le portrait se trouvait dans le logiciel.
On peut comprendre que les demandes d’une photo avec Vermaelen ne soient pas légions, mais c’est néanmoins révélateur et ... regrettable.

Pour en revenir au foot proprement dit, mon fils - qui n’oublie pas qu’il est espagnol par sa maman - souhaitait pvivre intensément un match de la Roja en Espagne afin de pouvoir y profiter de l’ambiance.
C’était oublier que la Catalogne, ce n’est plus tout à fait l’Espagne et que bon nombre de Barcelonais vivent bien plus intensément une victoire de l’Albiceste au sein de laquelle évolue un certain Messi qu’un succès de l’équipe nationale espagnole.

En ce qui me concerne, j’avais décidé de rejoindre Barcelone quelques heures après mon épouse et mon fils, car je voulais absolument regarder Belgique-Tunisie. C’est donc à l’aéroport de Bruxelles national que j’ai suivi cette magnifique victoire, même si, j’en conviens, l’ampleur du score est à prendre avec un recul certain étant donné le niveau de l’adversaire.
Réjouissons nous cependant des deux belles prestations offertes par les Diables et osons espérer un match intense contre l’Angleterre.
Tous les espoirs nous sont permis, mais n’oublions pas que les équipes qui cartonnent au début connaissent généralement un effondrement en huitième ou en quart de finale.
Et puis, vous connaissez, comme moi, cette phase prononcée par Gary Lineker en 1990, suite à une défaite de l’Angleterre face à l’Allemagne, et devenue proverbiale : « le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent ».
Quoi Que ! Quoi que ! Il semblerait que quelque chose ait changé en 2018 !
 



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