Tomasz Radzinski : “Suarez ne doit pas jouer blessé”

SAMEDI, 21 AVRIL 2012, 20:14 - rsca1992
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Tomasz Radzinski analyse Anderlecht, onze ans après son départ : “Gare à Daum !”



Voilà plus de dix ans que Tomasz Radzinski (38 ans) a quitté Anderlecht, mais le petit buteur n’est pas encore oublié au Parc Astrid. Cette saison, le Sporting pensait avoir trouvé une attaque aussi performante que celle constituée par le duo Koller – Radzinski, mais la machine toussote. Même s’il se concentre pour monter en D1 via le tour final avec son nouveau club, Waasland-Beveren, la flèche polonaise a analysé Anderlecht avant son déplacement à Bruges.

Tout d’abord la question que tout le monde se pose : qui sera champion ?

“Anderlecht. Avec un noyau pareil, on ne devrait pas se poser la question. Et quand il faut vraiment, Anderlecht est toujours là. Du moins, c’était le cas à mon époque. Mais si le Sporting perd à Bruges ce dimanche, tout le monde va trembler.”

Vous connaissez des Allemands ?

“J’en ai eu un comme coach fédéral du Canada : Holger Osieck, qui a été l’adjoint de Beckenbauer. Les clichés concernant leur discipline sont corrects. Cet Osieck, il nous faisait jouer des matches à 1 contre 1 sur un demi-terrain. De la folie. Qu’Anderlecht ne tombe pas dans le piège de Daum, qui dit que le titre n’est pas un objectif. C’est comme Mourinho qui disait que le Bayern était favori.”

Mbokani a-t-il le niveau de Koller ?

“Difficile à comparer. J’ai l’impression que son aventure loupée à l’étranger l’a réveillé. Cela a été un avertissement. Il se donne à fond, même quand l’équipe ne tourne pas. Il est le top en Belgique. C’est bien la preuve que la différence avec l’Angleterre ou l’Espagne est énorme. Au niveau de la vitesse d’exécution, de la circulation de balle, de la technique… Quand je suis arrivé à Everton, il y a onze ans, j’étais surtout étonné par la puissance des passes à l’entraînement. En dix ans, l’écart a encore grandi. Et les défenseurs sont devenus plus rapides.”

Vous n’étiez pas un facile non plus.

“J’étais beaucoup trop gentil quand Anthuenis m’a remplacé 27 fois en une saison ! (Rires) En quittant le terrain, je montrais que cela ne me plaisait pas. Mais je n’ai jamais frappé du poing sur la table. J’avais peur d’Aimé.”

Et pour finir : le cas Suarez.

“Il me fait penser au Suarez de Liverpool dans le sens où il parvient à créer le danger alors qu’il est dans une situation impossible. Ses feintes, ses passements de jambes : il a le niveau pour la Premier League. Mais ce qu’il fait maintenant – jouer blessé – je ne le ferais pas. Il ne rend pas un service à l’équipe et certainement pas à lui-même. Ma théorie a toujours été : quand on est blessé à 5 ou 10 %, on peut prendre le risque. Plus que cela, il faut se reposer. Regardez Robben : il a voulu jouer le Mondial mais a été out pendant six mois. Et je vous assure : les tests médicaux en Premier League, cela ne rigole pas. À Everton, ils m’ont consulté de 6 heures du matin jusqu’à 5 heures du soir…”





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