Les humeurs du Bomber

DIMANCHE, 27 MAI 2018, 14:11 - Bomber
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OPINIONS

Le con, la brute et le perdant !
Une petite humeur hors RSCA par rapport à la finale de la Champions League.



En 1966, Sergio Leone réalisa une des plus belles réussites du western « spaghetti » avec le film devenu culte Le bon, la brute et le truand.
On pourrait pasticher le titre en Le con, la brute et le perdant si on l’appliquait à la finale de la Champions League 2018.
A vous de replacer dans l’ordre les trois joueurs qui ont le plus marqué cette finale, à savoir Salah, Karius et Ramos.

Le Real partait très logiquement favori, mais la présence de Mohamed Salah chez les Reds constituait l’épouvantail que redoutait le club madrilène.
Très sincèrement, je m’étais dit « je suppose que Ramos va s’en occuper » et je m’attendais à un accueil « chaleureux » de la part du défenseur espagnol.
Je n’osais pas aller jusqu’à imaginer qu’il mettrait le pharaon KO après seulement un quart de match.
A partir du moment où Salah devait quitter le terrain, c’était plié pour un Real qui n’en avait pas mené très large jusque-là.
Mission accomplie, l’infame Sergio pouvait s’estimer heureux, il avait éliminé l’élément qui aurait pu enrayer la marche vers une troisième coupe des champions en trois ans.

Ce type est vraiment la plus infâme crapule que j'aie jamais vu évoluer sur un terrain. Il ternit totalement l'image du Real qui est un grand club. C'est un véritable voyou qui serait vraisemblablement une petite frappe s'il n'avait réussi dans le foot.
Je ne souhaite jamais de mal à personne, même aux gens que je n'aime pas, mais le jour où il aura la jambe en ciseaux, je n'irai certainement pas pleurer.
Ce type est brutal, arrogant, provocateur et simulateur. Non content de démolir régulièrement ses opposants, il joue les vierges effarouchées et fait mine d’être la victime alors que c’st lui qui est l’agresseur. De plus, il met une pression continue sur l’arbitre qu’il tente d’influencer en permanence.
Certains m’objecteront que c’est un grand défenseur. Eh bien, je ne suis absolument pas d’accord. Si c’est cela être un grand défenseur, je préfère ne plus jamais regarder un match de foot.
Je sais que le foot est un sport d’hommes, comme on le précise souvent (et bonjour les propos sexistes !), et je ne connais aucun défenseur qui n’ait à un moment ou l’autre commis une faute « nécessaire » et/ou méchante, mais en plus d’être délibérément brutal, Ramos est vicieux et sournois. Il n’inspire chez moi que du dégoût.

Le dindon de la farce fut évidemment le pauvre Salah, qui risque au surplus de rater le Mondial, et l’équipe de Liverpool bien évidemment.
Equipe qui aurait pu néanmoins aller chercher la coupe aux grandes oreilles si Karius n’avait confondu le stade de Kiev avec le plus grand chapiteau du monde. J’ai déjà vu des clowns dans ma vie, mais celui-là, il mérite une mention spéciale.
Je n’aime pas accabler un joueur, en particulier un gardien pour qui la moindre erreur de jugement se paie généralement cash, mais ce à quoi j’ai assisté défie l’entendement. Il y a erreur et erreur.
Un qui a dû bien rigoler dans sa barbe, c’est Mignolet.
J’apprécie beaucoup le travail et l’énergie communicative de Jurgen Klopp, mais en faisant venir son compatriote à Liverpool pour dégager Simon Mignolet et le reléguer sur le banc, le Teuton a probablement effectué le choix le plus malheureux de sa carrière.

Pour le reste, cette énième victoire de Madrid me laisse un goût très, trop amer en bouche.
Non pas parce que je suis un anti Real primaire (ce club est incontestablement le plus titré et le plus glorieux au monde), mais parce que la cuvée 2017/2018 manquait cruellement de saveur et de profondeur. Très vite distancé en championnat et rapidement éliminé en Copa del Rey, le Real n’avait plus que la ligue des champions pour briller.
Mais il n’a pas brillé !
Il ne doit cette victoire qu’à un concours de circonstances extrêmement favorables - décisions arbitrales (contre la Juve et le Bayern), erreurs des gardiens adverses (Bayern et Liverpool), blessure d’éléments clés chez les adversaires (Neymar, Robben, Salah,…) - et, reconnaissons-le à la classe de son effectif au sein duquel il y a toujours en élément capable de faire la différence au bon moment.
Tandis que Ramos s’occupe de liquider les attaquants, Ronaldo surgit généralement pour faire la différence sur le plan offensif. Et lorsqu’il n’est pas dans un bon jour, comme hier, c’est Bale, Isco ou Benzema qui prennent le relais.
Même si cette réussite est l’apanage des grandes équipes, je persiste à croire que ce Real-là n’était pas la meilleure phalange de la saison 2017/2018, mais c’est le foot.

Et c’est aussi typiquement le genre de situation qui arrive fréquemment en coupe du monde.
Bien souvent des nations médiocres en début de tournoi et qualifiées par la toute petite porte sont reparties avec la plus belle des coupes dans leurs valises.
On verra bien ce que nous réservera ce Mondial russe pour lequel je formule un vœu « bateau » : que le meilleur gagne et qu’il y arrive sans des décisions arbitrales scandaleuses, comme cela s’est vu bien trop souvent en coupe du monde.





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