Les humeurs du Bomber

OPINIONS Gagner face à Bruges ou perdre à Sclessin, il arrive un moment dans la vie où l'on est amené à relativiser!
 

Beaucoup parmi vous auront été surpris de mon absence de réaction suite aux derniers matchs.
Ma dernière humeur remonte au 8 avril dernier et il est vrai que 15 jours sans une chronique en cette période des playoffs, c’est énorme. En particulier après un topper encourageant face à Bruges, suivis de deux désillusions à Sclessin et à Genk.

Tout simplement, le cœur n’y était pas.
Pas du tout en raison des résultats enregistrés, car il y a quand même eu l’embellie résultant de la victoire contre les Gazelles, mais parce qu’il arrive un moment dans l’existence où l’on relativise toute cette agitation, tout cet engouement pour le foot.
Rassurez-vous, le virus mauve est implanté en moi à vie, mais depuis un mois, je vis des événements qui m’ont amené inévitablement à réfléchir et à prendre du recul.

Quand un être qui vous est particulièrement cher a entamé une dure lutte pour sa survie, croyez-moi, à moins d’être un fou furieux halluciné, une victoire ou une défaite contre Bruges ou le Standard n’a plus la même saveur, qu’elle soit délicieuse ou âcre, en fonction du résultat.

Si vous me suivez depuis des années, vous savez que mes analyses peuvent être positives, élogieuses, voire dithyrambiques, mais aussi dures, ironiques et extrêmement caustiques. J’aime utiliser la formule choc ou la référence historique pour encenser ou stigmatiser un joueur, un dirigeant, un entraineur, un public ou … un commentateur (n’est-ce pas messieurs Delire et Pauwels).

Là, la tête et le cœur ne m’ont pas incité à souligner la belle victoire contre Bruges ou les erreurs de Matz Sels en terres liégeoises et limbourgeoises. J’ai juste envie de préciser que contrairement aux ânes qui ne butent jamais deux fois sur la même pierre, notre infortuné gardien a reproduit deux dois de suite la même « sortie » totalement foireuse et maladroite.

Les espoirs de trente-cinquième titre peuvent être définitivement rangés au placard et, comme je l’écrivais avant l’entame des playoffs, il faudra batailler ferme pour conserver la deuxième place, synonyme de barrages en champions league.
J’ai lu quelque part que Marc Coucke ferait un « gros » transfert si on peut jouer la ligue des champions, espérons donc que cette éventualité restera plausible.
Et pour le reste, attendons-nous à un nettoyage par le vide et à découvrir beaucoup de nouvelles têtes la saison prochaine. Espérons que les nouveaux hommes forts du Sporting sauront viser juste et mettre les moyens pour nous offrir une formation compétitive pas seulement au niveau belge.

Voilà, je vous ai quand même fait part de deux ou trois humeurs du moment. Comme cela, en vitesse, au coin d’une table !

Vous pouvez continuer à m’écrire à [email protected], mais je ne peux vous garantir un suivi aussi assidu que d’habitude dans les semaines à venir. Je prendrai néanmoins toujours plaisir à vous lire.

Profitez bien de la vie et des bons moments qu’elle réserve.

COYM !