Les débuts étonnants d' Alexis Saelemaekers

VENDREDI, 16 MARS 2018, 11:05 - La Panthère Mauve
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INTERVIEWS

C'est assez tardivement qu'Alexis Saelemaekers a signé sa première carte d'affiliation dans un club de foot. Habitante du Brabant flamand, la famille s'est présentée dans les installations de Verbroedering Beersel - Drogenbos pour satisfaire les envies du gamin âgé de 10 ans. 



Nous avons retrouvé Marc, l'entraîneur de l'époque qui malgré un noyau complet et vu l'insistance des parents a accepté un test du jeune blondinet. Entraîneur des jeunes durant une quarante années, Marc n'a pas regretté un instant d'avoir laissé Alexis s'entraîner un soir de septembre. 

Après avoir foulé lui-même les pelouses de Strombeek, Dworp, Alsemberg et Huizingen, Marc s'est consacré au développement des jeunes en s'engageant à Alsemberg, La Rhodienne et de nombreuses années à Beersel - Drogenbos où Stéphane Demol a également fréquenté l'école des jeunes. 

Alors Marc, ce premier contact avec Alexis Saelemaekers ?

C'était en septembre et il avait déjà beaucoup plu quand un petit garçon se tenait près de la pelouse avec son père. Il avait 10 ans et voulait s'affilier. Il n'avait jamais joué dans une équipe auparavant, mais selon son père, il jouait toujours dans le jardin avec son grand frère.

Quelle a été ta réaction ?

Il était là avec des baskets et il voulait absolument s'entraîner. J'avais déjà un noyau complet et j'étais assez réticent de l'accepter. J'avais une très bonne équipe à ce moment-là, mais le père insistait très fortement. Mais que pouvait-il me montrer avec des baskets aux pieds sur une terrain rendu très lourd par la pluie ? Enfin , je me suis laissé convaincre, Alexis aurait pu rejoindre notre noyau B s'il ne convenait pas à l'équipe A.

Résultat des courses ?

Malgré un terrain très glissant, Alexis était déjà très agile avec le ballon. Il dribblait très facilement et il était si fort physiquement que la carte d'affiliation a été vite signée. Toujours présent dans le jeu, très mobile, il était techniquement fort et pour son âge, bon des deux pieds.

Et son caractère ?

C'était un garçon toujours très poli et qui prenait tout très au sérieux, il voulait toujours gagner et le mot défaite ne figurait pas dans son dictionnaire. Quand on avait perdu, il pouvait être terriblement en colère. Ses parents étaient des gens très simples, ils n'ont jamais mis leur fils sur un piédestal. La famille s'est très vite intégrée dans le groupe et nous avons beaucoup apprécié cette année avec Alexis.

Il n'est pas resté longtemps dans le club ?

L'année suivante, il a joué dans une catégorie supérieure où il s'est aussi démarqué des autres, et nous avons très rapidement réalisé qu'Alexis attirerait l'attention des recruteurs. Et c'est ainsi, qu'il a commencé sa nouvelle histoire avec Anderlecht.

Ton sentiment actuel ?

J'ai éprouvé un énorme plaisir lors de sa montée au jeu à Saint-Trond. Son style n'a pas changé même s'il évolue dans une nouvelle position. J'ai revu le joueur que je connaissais, très actif, courageux, endurance et l'envie de prendre des initiatives.

Un message pour Alexis ?

Je te souhaite beaucoup de succès Alexis, tu m'as donné avec beaucoup d'autres joueurs de l'équipe de l'époque beaucoup de plaisir. Je pense que tu sais que Visar ( Shala : ndlr), qui avait un talent incroyable, joue maintenant à Bruges. Laurents, Visar, Mattieu, Kevin, Quentin, Allan, Andres, Gaby, Diego et Yelto ne t'oublieront certainement jamais et certainement pas si tu passes plus régulièrement à la télévision.

Marc, ton premier entraîneur,


 





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