Samuel Bastien: "Chacun trace sa route"

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Le joueur a grandi à Fernelmont, passé par les équipes de jeunes du Standard et d'Anderlecht, Samuel Bastien se livre cette semaine dans Sport Foot Magazine. Le médian qui s'épanouit en série A, évoque le racisme en Italie, la disparition inopinée de Davide Astori mais aussi son départ du bord de Meuse et de Neerpede. 

De la génération des Dodi Lukebakio Ngandoli ou Aaron Leya Iseka, personne n'a encore fait son trou à Anderlecht malgré de bonnes prestations en UEFA Youth league. Ces jeunes ont quitté Neerpede pour rejoindre l'Italie, l'Angleterre ou les Pays-Bas.  "Chacun trace sa route, chacun construit maintenant sa petite vie loin d'Anderlecht"

Je voulais prendre un nouvel envol. 

Prêté par Anderlecht à Avellino avec option d’achat, Bastien doit revenir au bercail à la fin de la location car les Italiens n'ont pas les fonds nécessaires pour le transférer définitivement. Mais l'idée de repartir était bien encrée dans sa tête. Un retour à l'ombre de St-Guidon ne devait être qu'une courte étape. Le jeune espoir espérait retrouver une formation à l'étranger.  René Weiler avait écrémé le noyau en peu de temps pour renvoyer plusieurs jeunes vers des noyaux B et C. Une situation intenable pour le médian qui sortait d'une bonne saison en série B. La délivrance va arriver avec le Chievo 

"Ca a été vite réglé avec René Weiler. J'ai fait deux semaines d'entraînement avec lui puis il m'a expédié dans un noyau C avec d'autres jeunes"