Mbokani : “Je ne dépasserai jamais les 210 km/h”

Dieumerci Mbokani parle de sa Ferrari FF qui fait tant de jaloux



Alors, Dieu, vous en avez fait, des jaloux.

“Pourtant, ce n’était pas mon but. J’ai travaillé pour pouvoir me procurer ma Ferrari. Ma première voiture en Belgique était une Opel. Puis, on a eu une Mercedes CLS et une Lexus pour ma femme. Puis la Bentley et maintenant cette Ferrari. Je ne l’ai pas reçue pour mes beaux yeux. À l’étranger, c’est la plus normale des choses que des joueurs de foot se déplacent dans une jolie voiture. En Angleterre, en Italie, en Espagne... Et ici, c’est un scandale. Je ne comprends pas.”


La Ferrari est plus spectaculaire. En Belgique, c’est assez rare de voir un joueur dans une telle voiture de course. On a eu De Bilde, puis Léonard…

“Vous auriez dû voir le parking à Monaco. Ou à Wolfsbourg. Que des superbes voitures. Eto’o vient de s’acheter la même Ferrari que moi. En blanc. Cristiano Ronaldo a une rouge comme moi. Là, c’est toléré.”

Pourtant, Cheikhou Kouyaté prétend le contraire.

“J’ai fait cela exprès, pour faire peur à Cheikhou. (rires) Il était impressionné. Il est le seul joueur qui s’est mis au volant.”

Votre compteur kilométrique indique 365 km/h.

“Oui, mais je n’irai jamais jusque-là. Je ne dépasserai jamais les 210km/h. C’est une bombe. Si j’allais au-delà de 200 ou 210, j’aurais peur moi-même (Marlène, sa femme, intervient : ‘Chaque fois qu’il part, je lui dis d’être prudent. J’ai confiance en lui.’) Je suis père de famille, je dois être responsable. Surtout après la perte de notre petit David. Cette Ferrari est une voiture de famille. J’ai deux places à l’arrière, j’ai un coffre. Sinon je ne me la serais pas procurée.”

À chaque feu rouge ou dans chaque embouteillage, on voit des gens filmer votre voiture. Ce n’est pas gênant ?

“Non. Quand on a habité à Monaco, on a l’habitude. Je n’ai jamais interdit les gens de me filmer. Quand on a une voiture pareille, on sait que c’est inévitable.”

Et la Bentley, vous en avez fait quoi ?

“Je l’ai revendue. Mais pas à Lucien, non...” (rires)