"Les humeurs du Bomber"

LUNDI, 18 SEPTEMBRE 2017, 12:53 - Bomber
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INTERVIEWS

Eh bien voilà, c’est fait !

Après un règne éphémère d’à peine 15 mois, René WEILER ne fait plus partie de la grande maison mauve.



Faut-il s’en réjouir ou pleurer ?
Je ne serai pas hypocrite en jouant les pleureuses après avoir critiqué plus d’une fois les choix du Suisse, mais, sincèrement, la fin d’une collaboration dans de telles conditions est un constat d’échec … pour les deux parties.

Un coup d’œil sur les statistiques nous fait remonter à près de 20 ans pour trouver deux entraineurs n’ayant pas tenu un an. Il s’agit respectivement d’Arie Haan, entraineur de janvier 1998 à décembre de la même année et de René Vandereycken (son prédécesseur) de juin à décembre 1997.
Cela coïncidait avec les premières années de présidence de Roger Vanden Stock qui avait succédé à son illustre papa en 1996.
Depuis lors, Roger nous avait habitués à davantage de patience avec ses entraineurs que son père.

Ceci dit, on est en droit de se demander si Roger VDS a encore les pleins pouvoirs au sein de la direction, car, en matière de cohérence, on a déjà vu mieux.
Tout amateur de foot sait pertinemment bien que l’avenir d’un coach n’est jamais aussi compromis que lorsque la direction multiplie les communiqués officiels de soutien envers celui-ci, mais la colère Du président à l’encontre des supporters qui scandaient « Weiler buiten » samedi soir n’était manifestement pas feinte. Ou alors le président peut passer un casting pour jouer dans la prochaine production de Steven Spielberg !
Il est donc curieux de passer Weiler à la guillotine moins de 48 heures plus tard.
Sauf si… Sauf si ! Comme certains commencent à l’évoquer, Weiler aurait pris l’initiative de démissionner, car il serait attendu à Wolfsburg.
Il est, en effet, plausible (espérons que l’avenir nous le dira) que l’Helvète ait décidé de rompre son contrat. On peut lui reprocher beaucoup de choses, mais pas son honnêteté et son intégrité.
Il est évident qu’il supportait de plus en plus mal les critiques de la presse et des supporters.
Sa dernière sortie dans laquelle il affirmait qu’aucun club au monde n’exigeait du beau football avait un côté surréaliste. Certes, on ne demande pas du football champagne à un club qui joue le maintien, même en Espagne ou en Italie, mais faites un tour dans les quartiers du Camp Nou, de Santiago Bernabeu ou de San Siro pour voir si le public se contente de victoires à l’arraché sans production de beau jeu et de spectacle.

Une page est tournée. Weiler aura « nettoyé » le vestiaire et apporté de la discipline et de la combativité. S’il était Georges Leekens, il aurait beau jeu d’affirmer qu’il a fait 90 pour cent du boulot.
Restera à son successeur d’apporter les 10 pour cent restants !!!
On cite évidemment Frutos pour reprendre le flambeau. Mais pour combien de temps ? La direction jugera-t-elle le grand Nicolas à même de reprendre l’équipe pour une longue période ou sera-ce seulement un court intérim en attendant la « libération » d’Hein Vanhaezebrouck ?

Les paris sont ouverts ! A vos claviers !
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