Mbokani : « Vercauteren ne voulait pas de moi »

Dans le magazine néerlandophone Humo, Dieumerci Mbokani revient sur son passage à Wolfsburg et sur le drame qu'il a connu suite au décès de son fils, David.



Dieumerci Mbokani : « David nous a quittés depuis quelques mois maintenant. Ca reste très dur, comme vous pouvez vous en douter. Alors je joue au foot, pour oublier... Quelques heures... S'il est parti, c'est que Dieu le voulait ainsi. C'est le destin. La Bible nous donne de la force. Même quand je suis dans le vestiaire, je prie. Et nous allons à la messe tous les dimanches. Je voudrais remercier le club d'Anderlecht qui nous a formidablement soutenus. Voir mes coéquipiers avec les larmes aux yeux à l'enterrement, je n'oublierai jamais cela. David est né quand j'étais à Wolfsburg, Mais il était prématuré, il était dans une couveuse. Ca me perturbait énormément. Si le club m'a soutenu, l'entraîneur Felix Magath m'a fait très mal. J'ai lu des déclarations dans un journal. Il disait “ Mbokani, je ne saurais rien en faire, il se préoccupe davantage de futilités... J'ai quitté Wolfsburg mais je vois que ça ne va pas beaucoup mieux... A Monaco, ça n'a pas été non plus. »
Il reprend : « J'étais jeune lors de mon premier passage au Sporting. Je vivais seul, j'étais toujours en retard. Je n'arrivais pas à m'adapter. Mais ces erreurs m'ont servi de leçons, j'ai progressé maintenant, j'ai changé. Mon départ? C'est comme pour Vadis, Tioté ou Lamah. Malgré tous mes buts avec la réserve, Vercauteren ne voulait pas de moi, je ne jouais pas. Il était logique que je parte puisque les jeunes ne recevaient pas leur chance.