Suarez : “Le Soulier d’Or, ce serait beau”

VENDREDI, 14 OCTOBRE 2011, 11:54 - rsca1992
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Matias Suarez n’est pas qu’une star du foot : il est aussi, dessinateur et... batteur



Mati Suarez n’est plus le même par rapport à la saison passée. “Je me sens enfin important à Anderlecht”, sourit-il. “Je sens que mes coéquipiers comptent sur moi. Mon coup de gueule en stage m’a soulagé (NdlR : il avait dit que son style de jeu ne convenait pas à Jacobs). Je ne sais pas si j’avais raison, mais j’ai dit ce que je pensais. Durant le dernier hiver, je voulais vraiment quitter Anderlecht.”

Maintenant, ses coéquipiers le trouvent meilleur que Boussoufa, le double vainqueur du Soulier d’Or . “Je ne cache pas que ce serait beau de gagner ce trophée. Tout le monde veut être élu meilleur joueur d’un championnat, mais je ne me mets pas ça en tête. Je veux gagner des matches et être champion avec Anderlecht, pour jouer la Ligue des Champions.”


Autre nouveauté : il est plus ouvert lors de ses conférences de presse. Hier, il a parlé de ses passe-temps : le dessin et la batterie. “Il y a un lien entre le fait de dessiner et de jouer au foot. Il faut la même concentration, et il faut être heureux pour pouvoir s’exprimer. Si j’ai déjà dessiné des joueurs ? Riquelme. Et la batterie ? J’ai pris des leçons pendant deux ans, à l’âge de huit ans. Je me suis acheté une batterie l’année passée. Ma femme (NdlR : une chanteuse) aime bien aussi. Quand je joue dans le garage, mes amis restent quelques minutes et puis remontent, à cause du bruit.” (rires)

Suarez a également changé sur le terrain. En tout, il a marqué sept fois cette saison. “Et pourtant, je ne suis pas content de mes dernières prestations. Même pas de ma rencontre à Moscou, où j’ai pourtant marqué. Je n’ai pas été assez présent dans le match. On était tous un peu fatigués, lors des derniers matches.”

Et de continuer: “En Argentine, j’étais meilleur qu’ici, et je me sentais mieux. Mais je ne voudrais pas y retourner. La sécurité est un grand problème. Après une défaite dans un Clasico, ma voiture a été démolie et mes fenêtres ont été cassées. C’est autre chose qu’un Anderlecht - Standard. J’appelle ma maman tous les jours pour être sûr que rien ne lui arrive.”

Seul problème : le froid. “C’est le passé”, assure Suarez. “Mon plus beau but, je l’ai marqué contre le Hajduk Split, le 16 décembre 2010, sur un terrain gelé. La seule chose, c’est que parfois, je ne sens plus mes orteils à cause du froid. Pour un technicien, ce n’est pas idéal. À Saint-Pétersbourg, on a dû me masser les pieds avec de la pommade à la mi-temps.”




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