Ariel Jacobs à l’heure des choix

Le retour en forme de Mbokani et de Vargas multiplient les possibilités offensives anderlechtoises mais devient un vrai casse-tête pour leur entraîneur.



Si Proto en a profité pour souffler, des garçons comme Deschacht et surtout Vargas et Mbokani ont rattrapé leur retard physique via une bonne dose d’efforts.

Le retour en forme du Congolais et du Sud-Américain font évidemment plaisir au staff bruxellois car leur talent indéniable donnera assurément une plus-value à une équipe de la capitale déjà séduisante jusqu’ici.

Ceci dit, intégrer les deux renforts dans le schéma tactique ne sera pas simple pour Ariel Jacobs. Son artillerie offensive marche plutôt bien depuis août et démontre même une montée en puissance. Le trio Jovanovic-Suarez-Camesin s’entend comme larrons en foire et se trouve les yeux fermés sur le terrain. Que demander de plus ? Rien justement, mais laisser l’ex-Monégasque et l’ancien Brugeois sur le banc de touche, cela ferait désordre.

Dès lors, quelle est la marche de manœuvre dont dispose le coach maintenant que son « quinté de cœur » est à 100% ?

Ajouter un quatrième attaquant risque de déséquilibrer le jeu Mauve… et puis la grande question sera la suivante : Qui retirer du onze de base ?

Un médian ? Peu probable car on voit mal les Bruxellois se priver des incursions de Gillet, de l’abattage de Klestjan et encore moins de la maîtrise de Biglia.

Un défenseur ? Là aussi, on imagine mal Jacobs déroger au sacro-saint 4-4-2 si cher au Parc Astrid. Certes Odoi tarde à confirmer l’attente placée en lui et le flanc gauche laisse clairement à désirer, mais l’aspect défensif reste très important dans le football moderne. Même pour un Sporting dominateur en Jupiler League…

Bref, même si l’abondance de bien est un luxe, on peut deviner les maux de tête provoqués par cette situation chez le mentor du RSCA.