Baglio : "Dieu doit être entouré."

“ Marlène, son épouse, ainsi que mon épouse, nous accompagneront à Moscou, où Anderlecht affronte le Lokomotiv, jeudi ”, commente Fabio Baglio.


“ Bien qu'il ait fait son retour sur les terrains, les souvenirs sont encore trop présents et Dieu doit être entouré.Le Sporting a compris notre situation et a accepté notre requête. D'ailleurs, je dois avouer que le club a été fantastique depuis ce dramatique décès. Le club a tout organisé pour soulager Mbokani et a été présent jour et nuit, sans pour autant l'étouffer. ”
“ Il faut du temps. Beaucoup de temps ”, soupire Louis Gaston Lolo, le président du Sporting Club Belor mais aussi son père spirituel.
“ Même si le choc a été brutal, Dieumerci est parvenu à faire son deuil. Il n'avait pas le choix... Un moment, il avait tout en mains. Champion avec Anderlecht. Deux fois champion avec le Standard, qui attendait cela depuis vingt-cinq ans. Transfert à Monaco. Un rêve. Mais il a fait de mauvaises rencontres. Il a fréquenté des Congolais qui se comportaient tels des parasites. Ils suivaient Dieu partout et l'attiraient là où il n'aurait jamais dû aller. À sa décharge, il n'avait que 20 ans. Pas simple à gérer. Surtout pour celui qui débarque d'Afrique sans avoir été préparé à ce qui l'attend. ”
La suite? Monaco donc. Puis Wolfsburg. Puis exclusion à vie de l'équipe nationale congolaise... La chute! “ Mais il a réagi. Il le fallait ”, se réjouit Gaston Lolo. “ Je l'ai vu relever la tête. Totalement interpellé par sa situation, sa vie, sa manière d'être. Il m'a par la suite demandé d'intervenir en sa faveur auprès de la fédération congolaise afin qu'il puisse revenir en sélection. Ma démarche a abouti. J'ai pesé de tout mon poids parce que je crois à nouveau en lui. Il va faire une grande saison, vous allez voir. ”

Et de conclure, comme pour convaincre avec un dernier argument de poids. “ Il n'est plus le même. Il a appris. Une conscience a vu le jour. Dieumerci vous étonnera. Vous épatera. Il va accéder à un niveau qu'il n'a jamais atteint. J'en ai la conviction. Retenez ce que je vous répète, aujourd'hui: Dieumerci va casser la baraque ”.

(source La Capitale)