De Sutter: “Je me bats depuis mes débuts”

De Sutter espère rester dans l’équipe : “Mais je ne fais plus de pronostics” , dit-il



En sept journées, le Sporting n’a pas encore gagné une rencontre avec plus de deux buts d’avance. “En championnat, les adversaires nous affrontent avec une défense renforcée” , explique Tom De Sutter, qui espère rester dans l’équipe.

Le Beerschot semble un adversaire idéal pour infliger un gros score à domicile.

“C’était le cas la saison passée, avec ce 4-0. Je me rappelle mon but, après un assist de Boussoufa. Mais je me rappelle également les trois graves blessures de ce match : le gardien Pacovski, Bart Goor et moi-même avions dû quitter le terrain. J’ai dû subir une opération à la cheville, qui m’a privé de football pendant plusieurs mois.”

Vous êtes de retour depuis un certain temps. Vu le repos qu’observera Jovanovic, on ose dire que vous serez titulaire.

“Ces derniers temps, je suis assez prudent dans ces pronostics.”

On vous a rarement vu aussi déçu qu’à Gand, où vous mâchiez vos mots pour ne pas dire de bêtises.

“C’est la vie d’un footballeur. Je dis toujours : le plus important est que tout aille bien dans sa vie privée, et c’est le cas. Depuis le début de ma carrière, je me bats pour être où je suis. Je n’ai pas reçu de cadeaux : si je suis en D1, c’est grâce à moi. (NdlR : il est passé par Torhout, un club de D3) Mentalement, je suis assez fort pour surmonter ce moment difficile. Le jour où je ne serai plus déçu en me retrouvant sur le banc, cela signifiera que je ne suis plus ambitieux.”

Mais bientôt, Mbokani et Vargas seront à 100 %.

“La concurrence est bonne pour tout le monde. Tout le monde devra montrer ce qu’il vaut. Celui qui prestera bien, jouera.”

Ne vous êtes-vous jamais dit : j’aurais quand même dû quitter Anderlecht pendant le mercato ?

“Cela m’arrive. Jouer est plus amusant que de rester sur le banc. Mais j’ai un bon contact avec pas mal de personnes, ici au club. Je sais que beaucoup de gens croient en moi.”

Vous avez marqué en Coupe de Belgique. Un premier but en championnat peut vous lancer.

“Quand on reçoit beaucoup de temps de jeu, on a plus de confiance en soi et on marque plus facilement. Mais je suis un des rares attaquants qui aient comme devise : La victoire est plus importante, peu importe que je marque ou non.”

À La Gantoise, Trond Sollied criait au scandale. Vous avez obtenu la victoire en jouant au tennis.

“Disons que chaque équipe a pris une mi-temps à son compte. 1-1 aurait donc été plus logique. Mais pour revenir au score, Gand n’avait qu’à marquer. Nous avons joué un match en déplacement chez un candidat au titre : le résultat était plus important que la manière. On a déjà perdu assez de points, cette saison. Il nous faut les trois points. Aussi contre le Beerschot.”