Les humeurs des supporters (4)

AUTRE Le message de Mat (nom d'emprunt) m'a été transmis par un des administrateurs de notre site et il m'a énormément touché. Nos joueurs et nos supporters lui ont apporté de bons moments alors qu'il a perdu sa maman il y a quelques mois et que comme il l'énonce en conclusion, plus rien ne sera jamais comme avant pour lui. Je vous livre son message en vous demandant d'en prendre connaissance avec beaucoup de respect et en ayant une pensée pour lui.

"Merci, les mauves.
En écrivant "les mauves" certains peuvent penser que je parle seulement des joueurs, mais non. Je parle également des supporters.
J'ai 19 ans, je suis Liégeois et j'ai toujours été fan d'Anderlecht. Je suivais chaque matchs à la TV, par manque de moyens (locomotion,..) J'ai perdu ma mère, d'un cancer ,en septembre, et ce fut et c'est toujours très dur pour moi.

En ayant vu les abonnements pour les PO1 à seulement 80 Euros pour les étudiants, j'ai fait craquer mon père  (grand mauve, était présent à l'époque contre Dortmund, au Standard pour le 0-6,..)
Je m'impatientais tellement d'attendre le match contre Gant.. Le jour J, on est allé en train, et j'étais véritablement comme un petit enfant, le jour de Noël, à devoir attendre pour ouvrir ses cadeaux.. et l'attente en valait la peine. Une fois tout en haut de la tribune E12, je trouvais le stade magnifique. Et, même si beaucoup la critiquent, j'ai adoré l'ambiance, que ce soit pendant la chanson du grand Jojo ou pendant le match.. Ça valait les 3 heures d'attente pour le train du retour à cause d'un suicide.

Pour conclure, je vais reprendre mon titre : Merci, les mauves. Merci aux joueurs de me faire rêver,  que ce soit pour le titre ou en Europa League, de m'avoir fait hurlé dans mon divan lors du goal tardif contre le Zenith et surtout contre Manchester, même si je regrette de ne pas y être allé, faute de vente libre. Merci aux supporter d'être présent, au stade et de mettre l'ambiance.  C'est grâce à ça, en partie, que je continue d'être "heureux", même si, bien sûr, plus rien ne sera jamais comme avant pour moi.

COYM !! "