“C’est ça, les futurs champions brugeois ?”

Revenu à la dernière minute, Anderlecht n’a pas été impressionné par Bruges…



Il se passe toujours quelque chose dans les duels entre Bruges et Anderlecht. La partie d’hier a confirmé l’adage. Dans une rencontre assez folle, les deux formations sont passées pour toutes les émotions pour, au final, ne plus trop savoir si elles devaient rire ou pleurer.

Les Anderlechtois n’ont en tous les cas nullement été impressionnés par le Club. Dans les catacombes du stade Jan Breydel, Daniel Renders, l’entraîneur-adjoint du Sporting, osait même dire tout haut ce que de nombreux Anderlechtois pensaient tout bas.

“C’est ça, les champions de Belgique ? Ils étaient censés tout casser mais au final, c’est bien nous qui méritions de gagner ! Si le score était resté de 1-0, les Brugeois auraient signé un vrai hold-up.”

Voilà qui est dit. Dans le clan d’Anderlecht, on n’a visiblement pas trop apprécié que de nombreux observateurs prédisent un titre brugeois en fin de saison…

Hier après-midi, les Blauw en Zwart ont mesuré hier à quel point le chemin vers le sommet était encore long. Bruges reste une équipe qui joue bien par moments mais beaucoup moins à d’autres périodes, parfois longues, au sein d’une même rencontre. Résultat : hier, le Club n’a presque pas sollicité Silvio Proto. Il a retrouvé une âme – à l’image d’un Vadis Odjidja de retour à son meilleur niveau – mais cette équipe en construction aura encore besoin de temps.

Entre les éclaircies et les trombes d’eau de la seconde période, c’est bel et bien Anderlecht qui s’est montré globalement supérieur hier.

Les Mauves ont proposé un match solide. Comme à Bursaspor. Ils ont surtout livré une bonne prestation défensive. Pointée du doigt comme étant le secteur de jeu le plus faible du Sporting, l’arrière-garde a rassuré hier – même si Safari a souffert et que Wasilewski aurait pu être exclu pour un tacle sur Donk.

Le plus grand problème du Sporting reste toutefois la finition. Hier, les Bruxellois ont très bien combiné et ont suffisamment d’occasions, même en exceptant les penaltys, pour s’imposer… Mais il y a eu trop de ratés. Un mal récurrent depuis le début de saison.

Lukaku est parti et Anderlecht a de sérieux problèmes d’efficacité. Des soucis minimisés par le rendement d’un certain Milan Jovanovic.