Canesin : “Déjà qualifiés ? En aucun cas !”

JEUDI, 25 AOÛT 2011, 10:13 - rsca1992
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Le Brésilien espère être retapé pour le match de l’année : “Je vis un rêve”



Qui aurait cru, il y a un mois, que tout le monde à Anderlecht prierait pour que Fernando Canesin (19 ans), qui a une gêne à la cheville, puisse jouer le match retour contre Bursaspor, qui est considéré comme le match de l’année ? “C’est un rêve qui devient réalité” , a expliqué le joueur lors de sa toute première conférence de presse, où il a laissé une excellente impression.

D’abord la question la plus importante : pourrez-vous jouer ?

“J’espère. Je vais voir ce que cela va donner à l’entraînement (NdlR : mais il n’a pas participé au début de la séance, où la presse était présente). Je ressens encore une petite douleur. Il s’agit d’une inflammation que j’ai ressentie au dernier entraînement avant le match à Bursa. Pendant ce match, ça allait. Mais après le match, le médecin a dû me donner une infiltration. J’ai encore eu un peu mal contre Mons. Il me faudrait un peu de repos, mais ce ne sera pas possible avant Bruges.”

Pensiez-vous que vous seriez déjà si loin dans votre progression ?

(Après un silence) “Non. C’est grâce à Dieu que cela se passe si bien. Et le coach parle beaucoup avec moi. Je me sens à l’aise, ici à Anderlecht et en Belgique en général.”

Vous parlez parfaitement le français. Quelle adaptation pour un Brésilien !

“J’espère que je réussirai. Tout le monde a été très sympa avec moi. Anderlecht m’a offert un contrat alors que j’étais blessé. Ce sont des choses que je n’oublie pas. Je ne trouve pas de mots pour remercier ce club.”

Vous comptez rester ici combien de temps ?

“Au moins deux ou trois saisons. Je ne pense pas encore à un transfert, même si je suis très content pour Lukaku qu’il ait signé à Chelsea. C’est un exemple pour tout le monde.”

Quel est votre club préféré ?

“Barcelone ou Arsenal. Mais pour le moment, il n’y a qu’un club qui compte : c’est Anderlecht.”

Quels sont vos défauts ?

“Je cours parfois trop avec le ballon au pied. Et, parfois, je dois soigner mon passing.”

Qui est votre guide ?

“Lucas Biglia. C’est lui qui me dit si je peux aller de l’avant ou si je dois rester. Il est quelqu’un de très intelligent. On se parle en français, en portugais, en espagnol...” (rires)

Rappelez-nous pourquoi vous jouez avec le numéro 55.

“C’est en hommage à mon papa, qui est né durant l’année 1955. Il est décédé il y a deux ans et cinq mois. Quand j’ai dit à maman que je jouais avec le 55, elle était très contente. Ma famille est déjà venue me rendre visite.”

Quand même un mot sur le match contre Bursaspor : la qualification est presque acquise.

“Le 1-2 nous a fait du bien. On est donc en train de gagner, mais on ne commet pas la faute de penser qu’on est déjà qualifiés.”





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