Kouyate : “Le Partizan n’est pas oublié”

Cheikhou Kouyaté se méfie de Bursaspor et de Bangura : “On a appris notre leçon”



Anderlecht a un pied dans la phase finale de l’Europa League , après la victoire 1-2 à Bursaspor. Toutefois, au Sporting, on reste prudent.

“Le Partizan n’est pas encore oublié” , dit Cheikhou Kouyaté. “On devra jouer comme si c’est le dernier match de notre vie. Tout peut encore arriver en 90 minutes de temps. Ce coup de massue reçu du Partizan a été une bonne leçon. On se croyait déjà en Ligue des Champions, après le 2-2 à Belgrade. La recette à suivre ? Marquer le plus vite possible mais sans se précipiter.”

L’homme à tenir à l’œil est Teteh Bangura, qui a reçu un cadeau inexistant au match aller. “Je lui ai demandé s’il avait touché le ballon de la main. Il me l’a confirmé. Quand l’arbitre le lui a demandé, il a dit que non. Si on avait perdu à cause de ce penalty, on en aurait fait un scandale. Au lieu de cela, on a redressé la situation en deuxième mi-temps. Contre Mons, on a également montré que mentalement, on est forts, en refaisant un retard de deux buts.”

À cette occasion, c’est Kabasele qui était homme du match. “C’est mon petit frère”, sourit Kouyaté. “Pour le charrier, je lui ai demandé pourquoi il avait donné un assist à Biglia et pas à moi. En ayant vu son hat-trick à Dender, la saison passée, je savais qu’il était très bon. Je continue à lui dire qu’il doit suivre l’exemple de Lukaku et qu’il doit garder les pieds sur terre. Ce n’est pas facile, quand tous les gens vous disent que vous êtes le meilleur.”

Son oncle, Dieumerci Mbokani, a également un rôle important à jouer. “Dès le début, ils nous ont expliqué leur lien familial. Mbokani ne parle pas beaucoup dans le vestiaire, mais il est toujours collé à Nathan. Avec lui à ses côtés, Dieu se lâche.”

Kouyaté était-il content de son match contre Mons ? “J’ai commis une erreur sur le premier but, en abandonnant Perbet et en voulant éviter qu’Ibou ne se retrouve seul face à Proto. Silvio m’a confirmé que j’aurais dû le laisser en un-contre-un avec Ibou. Perbet est le meilleur buteur du championnat. Pourtant, je m’étais mis en tête que Perbet ne marquerait pas.”

Juhasz-Kouyaté: cela pourrait être la paire défensive de demain soir. “Je crois qu’on est complémentaires, mais je le répète : Juhasz est le boss, avec toutes les rencontres qu’il a déjà disputées. Moi, je pense de plus en plus comme un défenseur. Je suis arrivé en Belgique en tant que centre-avant. Puis j’ai reculé d’un cran : au numéro 6 et 8. Et maintenant, je suis défenseur central. J’espère que je ne reculerai plus, parce que jouer au but, c’est vraiment impossible !