Les "humeurs du Bomber"

SAMEDI, 3 DÉCEMBRE 2016, 16:05 - Bomber
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OPINIONS Généralement, une phrase accrocheuse ou un rien provocatrice me vient à l'esprit comme introduction à cette rubrique. Cette foi, je sèche et je vous livre quelques réflexions en toute simplicité.

Au vu de la médiocrité des dernières prestations, j'hésitais vraiment à me "taper" Bruxelles pour aller supporter le Sporting dimanche dernier. Grâce à un ami qui m'avait proposé de faire la route ensemble, j’ai pu assister à la plantureuse victoire contre Mouscron. 7-0. On ne voit plus cela fréquemment dans le foot actuel.

J’aurais aimé partager avec vous mes réflexions d’après match, mais comme je n’ai pas encore inventé la vingt-cinquième heure, le temps m’a manqué et le match contre Charleroi est arrivé dans la foulée.
Tout comme je l’avais fait après la victoire contre Mayence, j’aurais insisté sur le fait qu’il ne fallait pas s’enflammer trop vite et que l’échéance face aux Carolos serait un bon test. Le résultat final m’a donné raison. Pourtant, pour reprendre une formule éculée, « il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain » ! A défaut d’être étincelante, La prestation contre l’autre Sporting a confirmé des progrès manifestes, mais les « Zèbres » ne sont plus l’équipe fantasque d’il y a quelques années ; c’est devenu une phalange solide qui mérite amplement sa place au sein du top 6 de la Jupiler league.

Ceci étant, il faut reconnaître qu’on a accumulé tous les éléments en notre défaveur au cours de cette rencontre. Le coaching, la maladresse et l’arbitrage ont eu leur lot d’influences néfastes.
Pour commencer, Weiler aligne Kabasele qui, ce jeudi soir, aurait pu prétendre au titre de la clinche d’or. Pourquoi se priver délibérément d’Harbaoui ? Ah oui, c’est vrai ! Comme Okaka, De Maio et quelques autres, il aurait mal réagi aux critiques de l’entraineur. La discipline, c’est bien et je fus un des premiers à me réjouir de la présence d’un mentor ne s’en laissant pas compter par les starlettes anderlechtoises, mais il faudrait quand même veiller à enrayer l’hémorragie faute de quoi il deviendra difficile de coucher 18 noms sur la feuille de match. Ensuite, il y a le loupé monumental de Bruno qui va probablement faire le tour du monde, il y a hors-jeu sur le but égalisateur de Charleroi et, pour couronner le tout, Teo, notre super buteur,  nous rate son péno. C’est beaucoup en un seul match.

Et puis, … il y a le gardien ! Je me suis vraiment retenu durant des semaines pour ne pas m’associer à tous ceux qui faisaient porter le chapeau de tous les maux d’Anderlecht au pauvre Roef, je n’ai pas voulu « descendre » un jeune joueur et hurler avec les loups, mais « trop is te veel » ! Sans commettre de bévue épouvantable, il a encore manqué cruellement d’autorité et de présence au pays de Charleroi.
Il faut reconnaître qu’il est difficile de comprendre pourquoi Silvio a été éjecté et Davy placé sur un pied d’estale. On ne peut pourtant pas repprocher à Weiler de l’avoir sacrifié à la première bévue.
Frank Boeckx n’a certainement pas les qualités techniques de Roef et il n’incarne surement pas l’avenir du Sporting, mais il crie, hurle, gueule, commande sa défense et lui donne confiance. De plus, même s’il n’a pas eu un boulot monstrueux lors de ses deux apparitions, il a bien effectué son job et il s’est montré extrêmement bon à la relance. Que demander de plus dans le contexte actuel ? Dans l’attente d’un renfort au prochain mercato, autant jouer avec un gars qui inspire confiance à ses coéquipiers. Evidemment, s’il est aligné demain et qu’il se troue complètement, d’aucun auront beau jeu de dire qu’il n’est pas plus performant que Roef.
En tout cas, comme disait l’autre, tout cela ne nous rendra pas le Congo. Et ... Proto non plus !
 



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