Les "humeurs du Bomber"

OPINIONS
En réaction à la publication de mon ami La panthère mauve sur le choix justifié ou non de Weiler de titulariser Frank Boeckx à Bakou en renvoyant ainsi Davy Roef sur le banc, je réponds oui et non.
 

J’ai eu l’immense chance de ne pas devoir assister au match du Sporting à Waregem. Parti à l’étranger depuis dimanche matin, je suis rentré hier soir en Belgique, mais j’ai évidemment été tenu au courant de la prestation de rêve des Mauves en terres flandriennes. Je vous propose par ailleurs trois réactions de lecteurs parmi le flux reçu depuis trois jours.

J’ai déjà évoqué plus d’une fois les prestations peu convaincantes de Roef en m’efforçant de ne pas démolir un garçon qui n’est pas vraiment responsable de la situation dans laquelle il se trouve. 
C’est la direction (et pas seulement Herman VHB qui joue toujours le rôle du pianiste que l’on flingue avec satisfaction) que je mets en cause. 
Roef manque de charisme ? Il ne faut pas être docteur en psychologie pour le constater. Il manque d’expérience ? Pourquoi ne pas l’avoir prêté un an pour qu’il puisse s’aguerrir en conservant Proto jusqu’à la fin de son contrat ? Il n’y a pas de substitut digne de devenir numéro 1 du Sporting pour le remplacer ? Il fallait peut-être y penser avant d’engager Boeckx.

Bien sûr, posséder deux gardiens pouvant revendiquer une place de titulaire est toujours délicat (on a connu cette situation avec Proto et Zitka), mais tout miser sur un jeune sans expérience qui a deux excellents matchs (contre Fenerbace et Bruges) et des prestations médiocres en coupe de Belgique pour tout CV, c’est quand même prendre un risque considérable.
Ceci dit, il y a vachement intérêt à ce que Boeckx assume et assure, car le pauvre Davy vient de prendre un coup de massue sur la tête qui ne va certainement pas le remettre en confiance. D’autre part, il sera toujours temps d’aller chercher un bon gardien durant le mercato d’hiver, mais trouver l’oiseau rare performant, charismatique, audacieux et ambitieux à ce moment ne sera pas nécessairement simple. L’exemple vécu l’an dernier par le Standard avec Valdes fut suffisamment éloquent. N’est-ce pas, Herman !