Les "humeurs du Bomber"

DIMANCHE, 13 NOVEMBRE 2016, 15:43 - Bomber
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En réponse aux commentaires de Stété!


C’est la première fois que je réagis en ligne à une « humeur de supporter ».
Par rapport à la multitude de commentaires des anciens combattants, ceux de Stété apportent un autre éclairage sur le club. Le garçon ne ménage pas les vieux supporters comme moi; il stigmatise notre nostalgie et remet en cause notre mémoire qui deviendrait défaillante.
J'essaie de me revoir avec 25 ans de moins et je respecte totalement son coup de gueule vis-à-vis des "anciens", mais je lui rappellerai néanmoins que l'histoire est là pour nous rappeler qu'en 20 ans (de 1970 à 1990), Anderlecht a joué sept finales européennes et en a gagné trois. Dans le même temps, le Sporting jouait deux demi-finales de la coupe des champions et s'imposait deux fois en Super coupe d'Europe, respectivement face aux grands Bayern et Liverpool. 26 longues années se sont écoulées depuis la finale perdue devant la Sampdoria et que représente encore le blason mauve sur la scène européenne. Il y a bien sûr les raisons, que nous connaissons tous, qui ont provoqué ce déclin, mais ce souvenir d'un âge d'or n'est pas l'apanage de vieux débiles nostalgiques. C'est la réminiscence d'une époque où l'évocation du Royal Sporting club d'Anderlecht faisait trembler l'Europe.
Sans vouloir être systématiquement négatif ou ancien combattant, il est parfois douloureux (le terme n'est pas exagéré) de voir le niveau et les résultats actuels lorsqu'on a connu un club qui pouvait s'offrir de réelles stars mondiales, qui était craint par tous et qui gagnait des coupes d'Europe. Souvenons-nous toutefois que la plus grande équipe du Sporting n'a pas conquis de titre national pendant 7 ans (on pouvait se faire battre à Beringen trois jours après avoir éliminé la Juve ou le Barça), il y avait des matchs abominables (pire que ceux face à Westerlo ou à Waasland), des rencontres où Rensenbrink n'en touchait pas une. Mais à côté de cela, les duels face à Bruges ou le Standard étaient autrement plus passionnants qu'aujourd'hui (même si on en perdait, évidemment) et les rencontres européennes étaient presque toujours de grandes soirées de gala.
Sur un bilan fondé uniquement sur les résultats européens, le Sporting est le dixième club du vingtième siècle et il précède ... Manchester United! Qu’ajouter à cela ?
Une chose, quand même : comme je le dis souvent à mon fils qui a 20 ans, tout ce je que lui souhaite (et que je souhaite à tous ceux qui n'ont pas connu cette époque), c'est de pouvoir un jour éprouver cette sensation extraordinaire de voir son club gagner une coupe d'Europe. Mais avec ce rêve fou, je deviens vraiment gaga !
 
 



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