Les "humeurs du Bomber"

VENDREDI, 11 NOVEMBRE 2016, 15:28 - Bomber
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AUTRE Mes états d'âme!

Le temps et, pour être totalement sincère, l’envie m’ont manqué pour vous livrer mes impressions suite à la rencontre contre Ostende.
De plus, les fidèles lecteurs de cette rubrique le savent bien, les commentaires et avis que je partage avec vous sont de réelles « humeurs », des instantanés de mes états d’âme du moment. Il peut donc m’arriver de prendre la plume (ou plutôt de taper sur mon clavier) trois fois en une semaine ou aucune en un mois.
Comme je l’ai déjà évoqué quelques fois, cette activité est un hobby qui doit également trouver sa place à côté de ma vie professionnelle et privée. Il m’est déjà arrivé de rêver à pouvoir en faire mon boulot. Comme ce serait chouette de pouvoir vivre de ma plume (mon clavier) ! D’un autre côté, ce serait moins drôle d’être tenu de « produire » des articles alors que je n’aurais strictement rien à dire. Précisons que toute ressemblance avec des personnes existantes dans une certaine presse serait purement fortuite !!!!!

Sans doute aurez-vous le plaisir ou déplaisir de lire ces lignes essentiellement en raison du temps exécrable qui règne à l’extérieur ? Mais quel lien peut-il donc y avoir ? Une fois de plus, si vous me faites l’honneur de suivre mes « humeurs » régulièrement, vous savez que j’habite dans la région spadoise. Etant amené à rouler énormément pour des activités professionnelles de plus en plus stressantes, j’adore profiter des belles après-midis d’automne ou d’hiver pour me perdre dans les bois. Ne riez pas, l’expression est totalement appropriée et j’ai déjà failli devoir passer la nuit à la belle et glaciale étoile. Lorsque vous voyez le soleil décliner à l’horizon et que vous êtes réellement paumé au sein d’une forêt dense, une certaine angoisse prend rapidement le pas sur le plaisir de marcher au milieu de nulle part. Très bien Bomber, tu nous racontes ta vie, mais quel lien avec tes articles ?
Si vous pouviez contempler ce que je vois par la fenêtre, vous n’auriez qu’une envie, celle de vous blottir dans votre lit sous une tonne de couvertures ! Comme l’a dépeint Jacques Brel avec son immense talent « Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu » ! Avec le tableau extérieur qui combine la joie de vivre des films des frères Dardenne avec « Blade runner » et « Gorilles dans la brume », il n’y pas que le canal qui a des tendances suicidaires ! J’ai donc préféré prendre la …, taper sur le clavier au lieu d’aller me fondre dans une nature hostile et tourmentée.

Mais, je tape, je tape et j’oublie l’essentiel : mes impressions suite à la rencontre de dimanche dernier. Ce sera bref ! Un nouveau match fade, sans sel ni épices, une équipe incapable de hausser son niveau de jeu, un arbitrage médiocre, deux penaltys, un point sauvé in extremis.
Le plus intéressant s’est déroulé avant le match proprement dit avec l’hommage à Martin et Jean, deux fidèles serviteurs du club qui évoluaient à une époque où l’on avait encore l’amour sincère du maillot, la célébration du record d’Olivier Deschacht, qui est devenu le joueur le plus capé du Sporting, et la fête à Silvio.
Jamais, de toute ma vie de supporter, je n’avais assisté à un tel engouement pour un joueur transféré dans un club rival. Certes, il n’en aurait certainement pas été ainsi si notre Silvio était passé chez les Rouches ou les Blauw en Zwart, mais quand même ! Cette communion entre notre gardien emblématique et le public anderlechtois faisait plaisir à voir.
Autre chose, en tout cas, que l’atmosphère morose qui me déprime en regardant par la fenêtre !
 



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