Pourquoi Jacobs est-il si nerveux ?

SAMEDI, 16 JUILLET 2011, 11:05 - rsca1992
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Le T1 du Sporting semble très tendu en ce moment. Et pas seulement avec la presse

15 juillet 2011. Dans les fauteuils confortables du luxueux Vincci Hôtel, où Anderlecht séjourne dans le sud de l’Espagne, Ariël Jacobs s’épanche. Il aime parler de ce qu’il connaît le mieux : le football. Face à quelques journalistes, il analyse en détail le jeu de son équipe. Il parle d’espace entre les lignes, de pressing…

Deux ans plus tard, Ariël Jacobs n’est plus vraiment le même. Les journalistes ne sont plus trop les bienvenus au Vincci Hôtel. Il a interdit ses joueurs de délivrer des interviews et lui-même n’a pas envie de parler avant la conférence de presse d’avant-saison de la semaine prochaine.

Toujours est-il que depuis la reprise des entraînements, Jacobs entretient des rapports tendus avec les médias. Est-ce grave ? Oui et non : dans un grand club, les relations qu’entretient un entraîneur avec la presse sont toujours changeantes, et les conflits inévitables.

Le plus ennuyeux pour Anderlecht, c’est que la nervosité exacerbée de Jacobs dépasse depuis quelques semaines le cadre de ses rapports avec la presse. Dans son travail quotidien, l’entraîneur apparaît plus nerveux qu’avant. Pas à cause de ses coups de gueule à l’entraînement : ceux-ci font partie de sa manière de travailler depuis longtemps. C’est son attitude générale, notamment envers son groupe, qui a changé. Un comportement qui n’est pas sans rappeler celui d’un certain Franky Vercauteren lors de sa dernière saison à Anderlecht...



La campagne de recrutement occupe une place capitale dans ce débat. L’été dernier, Jacobs avait demandé un attaquant confirmé et un arrière droit. Il ne les avait pas reçus. Cet hiver, le T1 avait demandé à la direction un médian gauche polyvalent. Il ne l’avait pas reçu.

Cette fois, Anderlecht a réalisé six transferts – série en cours – mais pas forcément dans des positions où Jacobs voulait du renfort...

Les possibles arrivées de Jovanovic et Mbokani à Anderlecht parviendront-elles à détendre Ariël Jacobs ? Ce n’est pas certain. Mais deux choses sont sûres. Un : être entraîneur d’Anderlecht, ça vous change un homme du tout au tout. Deux : la pression sera déjà très grande dès le début de saison pour le Sporting. Et pour l’instant, son entraîneur ne fait rien pour l’évacuer. Bien au contraire.















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