"Ce tapis avec les lettres RSCA, c’était impressionnant"

MARDI, 8 NOVEMBRE 2016, 10:59 - La Panthère Mauve
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INTERVIEWS

Entre 1991 et 1996, Johnny Bosman (51) a évolué au Parc Astrid. Avec un jeu de tête redoutable, l'attaquant hollandais a secoué à de nombreuses reprises les filets adverses. Depuis 2010, Johnny Bosman est de retour au centre de formation de l’Ajax Amsterdam, où il entraîne spécifiquement les attaquants de 16 à 18 ans. L'ancien mauve travaille les aptitudes au poste d’avant-centre : la frappe, la qualité de passe et le jeu de tête.



A la veille de Pays-Bas/ Belgique, celui qui a porté 30 fois le maillot “oranje” a principalement préfacé la rencontre des Pays plats pour Sudpresse.

Mais avec de nombreuses années passés en Belgique, à Malines puis à Neerpede, Johnny Bosman est revenu un bref moment sur sa carrière dans le championnat belge.

"Avec le recul, je suis satisfait de ma carrière. J’étais un bon attaquant mais pas le super-top. Je manquais un peu de vitesse, mais je mettais mes goals, notamment de la tête. Je suis devenu un meilleur footballeur en Belgique. A l’Ajax, j’étais un attaquant qui devait attendre les centres dans les 16 mètres et marquer de la tête. C’est ce que me demandait Johan Cruijff… En Belgique, j’ai plus participé au jeu. J’évoluais en numéro 10 derrière les attaquants. Suis-je plus apprécié en Belgique ? On me reconnaît plus facilement chez vous. J’ai été 4 fois champion de Belgique"

Malines et Anderlecht ont été deux expériences différentes.

«Malines était un plus petit club, même s’il avait remporté la Coupe d’Europe. John Cordier et Aad de Mos ont réalisé un boulot fantastique. Avec Malines, j’ai choisi un club avec un coach néerlandais et des joueurs néerlandais J’y ai vécu deux belles années avec le titre, la seconde a été moins bonne quand Ruud Krol y est devenu entraîneur"

"Ce tapis avec les lettres RSCA, c’était impressionnant"

"La Belgique continuait à m’attirer et j’ai quitté le PSV pour Anderlecht. Quand j’étais encore à l’Ajax, je pouvais déjà rejoindre le Sporting mais j’ai choisi de rester deux ans de plus, je n’étais pas encore prêt pour franchir le pas. J’avais Anderlecht dans un coin de ma tête. Un grand club de standing. Je me rappelle ma première visite du stade : ce tapis avec les lettres RSCA, c’était impressionnant"»

En Belgique, il a souvent travaillé avec des coaches néerlandais et ...Raymond Goethals :

«J’ai aussi connu Fi Van Hoof, Luka Peruzovic, une courte période avec Neumann. Et une encore plus courte avec Goethals. Deux semaines ou quelque chose comme ça… Ah, le vieux Goethals, c’était quelque chose. Une icône aussi des derbies d’antan. C’était une caricature quand tu l’entendais parler. Mais il était comme cela au bord du terrain. Il connaissait le foot. Je ne jouais pas beaucoup. Je me souviens qu’il avait demandé à Versavel comment il jugeait son match. « Bien » avait répondu Bruno. « Mais non c’était dramatique », avait répondu Goethals.»





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