Heylen : "Weiler implique tout le monde dans son projet"

INTERVIEWS Michael Heylen reviendra ce soir au Stade Constant Vanden Stock avec la vareuse de Westerlo sur les épaules. Prêté par Anderlecht lors du dernier mercato, le jeune défenseur raconte pourquoi il évolue actuellement avec la lanterne rouge.

Suscitant de nombreux intérêts, les candidats acquéreurs ne voulaient pas d'un prêt mais d'un achat définitif. Malheureusement, Anderlecht a placé la barre trop haut pour les clubs intéressés

Un prix de vente d'un montant de 1,5 millions €

"C’est trop pour moi. Il ne me restait donc que deux options : Mouscron et Westerlo, les deux seuls clubs qui acceptaient le prêt brut. J’ai opté pour Westerlo au feeling. Je le sentais mieux ici."

Zulte Waregem dans la liste mais un refus de Herman Van Holsbeeck .

"C’est vrai. Zulte voulait d’abord m’acheter mais a aussi reculé devant le prix demandé. Les dirigeants ont ensuite fait une offre de prêt en prenant tout mon salaire en charge mais Herman a dit non aussi. Il a un problème avec Zulte mais je trouve ça dommage de payer pour des choses qui se sont passées entre les deux clubs et qui ne me concernent pas. J’ai un peu été puni…"

Westerlo est en crise, mais Heylen reste optimiste, le club dispose d'une bonne équipe mais est en manque de réussite. Le vent peut tourner très vite et pourquoi pas ce soir dans un stade qu'il connaît bien.

"Ce serait bien mais ça sera très dur. J’ai quand même dit à Davy que j’allais lui mettre un but"

Et si cela arrive ?

"Je ne ferai rien, j’ai trop de respect pour Anderlecht. J’irai juste un peu chambrer Davy discrètement. On se connaît depuis les U13 au Beerschot et on est encore très proche."

Titulaire en Mauve la saison prochaine ?

"Mon rêve reste d’être titulaire à Anderlecht mais je dois être réaliste : cette chance n’est pas immense. L’été prochain, je serai à un an de la fin de mon contrat et ce sera un moment clef."

René Weiler ne voulait pas vous conserver ?

"Non, je pouvais rester à Anderlecht. C’est juste que j’aurais eu encore moins de temps de jeu avec l’arrivée d’un nouveau défenseur . J’en ai discuté avec René et il a vraiment été super. Il m’a dit : Si un autre défenseur arrive, tu pourras partir. Dès que je sais qu’un autre arrière arrive, je te préviens et tu pourras t’en aller. J’ai connu des entraîneurs dans le passé à Anderlecht qui ne s’occupaient que de leur onze de base. Lui implique tout le monde dans son projet."