"Le coach a sa vision, et il faut le laisser faire"

INTERVIEWS Sébastien De Maio en partance et Kara Mbodji toujours suspendu, Bram Nuytinck ne sait peut-être pas encore avec qui il formera la paire centrale demain soir en Europa League. Leander Dendoncker ou Michaël Heylen pourrait évoluer aux côtés du Néerlandais. 
 

Tous ces départs et arrivées ne sont pas l'idéal au niveau des automatismes :

"Ce n’est pas facile, mais nous y étions préparés car nous savions que Kara serait suspendu pour les quatre premiers matches européens. De plus, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi beaucoup de nouveaux. On nous reproche parfois de ne pas suffisamment jouer au football en défense. Mais, les automatismes, on les cherche. Ce n’est pas non plus évident pour l’entraîneur"

Après l'incident Vanden Borre la saison dernière, le calme ne semble pas revenu à l'ombre de St Guidon :

"Le coach a sa vision, et il faut le laisser faire. Je ne dis pas qui est dans le bon ou qui est en faute, mais je dis juste qu’il faut lui donner du temps. Lors de certains matches, on a clairement vu un  renouveau. Je pense à la venue de Courtrai. C’est tout son mérite"

Et celui qui ne souhaite pas le suivre, tant pis pour lui ?

"Absolument. C’est le coach qui décide de l’orientation de l’équipe. Il peut y avoir des discussions, mais il faut tous regarder dans la même direction. Ce groupe avait besoin d’un tel coach. Il faut de la discipline pour encadrer le talent. Il est exigeant, mais c’est positif. C’est ce dont Anderlecht avait besoin. On ne peut pas tomber dans la facilité"