Proto : "Je n’ai aucune rancœur"

MERCREDI, 6 JUILLET 2016, 08:45 - demoniaccrow
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INTERVIEWS Silvio Proto a quitté Neerpede pour le club d’Ostende lors de ce mercato, c’est une icône qui s’en est allée d’Anderlecht. Il n’a aucun ressentiment envers les mauves, il était même d’accord pour un retour de Vanden Borre dans le noyau A.
 

"Je peux comprendre qu’Anderlecht veuille rajeunir le groupe et lancer Davy Roef. Mais on ne doit pas oublier que je viens de livrer ma meilleure saison depuis longtemps. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes ont été surprises de me voir quitter le Sporting. On m’en parle encore régulièrement: Silvio, nous ne comprenons pas que certains dirigeants t’aient chassé. C’est inhérent au football: parfois, on actionne des mécanismes que l’on ne comprend pas toujours. J’étais sans doute arrivé à l’âge où je devais quitter Anderlecht. J’en profite pour souhaiter beaucoup de succès à Davy et au Sporting. Je n’ai aucune rancoeur. Au lendemain du dernier match de championnat, je suis parti trois semaines en vacances et j’ai tout pardonné" déclare l’ancien gardien des mauves.
 
"Je n’avais de soucis avec personne. Essayez de trouver un joueur qui aurait pu me reprocher quelque chose. Vous n’entendrez personne dire du mal à mon sujet, même pas Anthony Vanden Borre. Je n’avais rien contre Anthony! Lors d’une réunion, Herman Van Holsbeeck et Roger Vanden Stock m’ont demandé si le groupe serait d’accord de le réintégrer. Je leur ai répondu: Oui, pas de problème. S’il nous permet de remporter le titre, je lui verserai même 20% de mon salaire. Tous les gens présents peuvent en témoigner" ajoute-t-il.
 
"Personne ne connaît la vérité à propos de cet incident. Aucun journal n’a encore parlé de ce qui s’est réellement passé dans le vestiaire. Mais, croyez-moi: ce qu’a fait Anthony, a dépassé l’entendement. C’était à moi de tout déballer sur la place publique? Non, certainement pas. Ce n’est pas dans ma nature de salir quelqu’un. Tout comme cela n’a pas de sens de vouloir démentir, dans les médias sociaux, tout ce que la presse a écrit sur moi. Anthony a eu de la chance que personne n’ait mis le doigt sur la vraie raison de son éviction. Après tout, c’est peut-être mieux ainsi. Je suis heureux qu’il ait reçu une nouvelle chance à Anderlecht. Je ne suis pas du genre à lui souhaiter tout le malheur du monde" poursuit-t-il.
 
"Ce sont mes propres supporters qui m’ont adressé le plus beau compliment: ils m’ont dit que j’étais le meilleur gardien d’Anderlecht des vingt dernières années. C’est fou, non? Pourtant, les liens d’amitié que j’ai noués durant mon passage à Anderlecht ont plus de valeur à mes yeux que la reconnaissance éternelle de quelques dirigeants" conclut le joueur.



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