Les "humeurs du supporter" (5)

LUNDI, 13 JUIN 2016, 17:46 - Bomber
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OPINIONS Je vous propose l'avis de Marc. Déçu, mais pondéré, celui-ci garde quand même l'espoir en l'avenir!

"Je suis supporter depuis que je suis tout petit, cela remonte à une trentaine d'années désormais.
Je n'ai pas pour habitude de prendre la plume pour exprimer quelconques sentiments par rapport à mon club de cœur. Mais cependant, je vous livre ces quelques réflexions.

Ces deux dernières saisons et particulièrement la dernière, notre équipe favorite à touché le fond en matière de jeu: aucun fond de jeu, aucun schéma tactique clair, aucune créativité et le pire encore, aucune envie. C'était pathétique de la première à la dernière journée. La seule éclaircie dans la grisaille fut quelques prestations européennes correctes, essentiellement à mon avis car nous n'avions pas à faire le jeu. Notre équipe ne sait plus pratiquer un football dominant, ne sait plus contourner une défense regroupée, ne disposant tout simplement pas des joueurs nécessaires pour le faire. Il y a et il y aura toujours des erreurs de casting dans les transferts: il faut bien avouer que l'an dernier, on a fait fort: pas de doublure à gauche (Acheampong est tout sauf un back) ni à droite. 

Je passerai encore sous silence le calvaire vécu par Ezekhiel. Quand j'entends ou je lis certains supporters dire: 'vivement que Vandamme reprenne le Sporting et investisse vraiment'. Là je dis, c'est une utopie: depuis qu'il est au CA, la seule chose qu'on voit, c'est qu'on a privilégié le financier au sportif. Or, pour pouvoir accrocher la ligue des champions et son jackpot, il faut une équipe compétitive, ce qui nécessite de l'argent. L'argent dans le football est le nerf de la guerre. On peut être contre mais c'est une réalité. Si on compte avoir une équipe compétitive en achetant des joueurs pour deux carambars, on n'y arrivera jamais. Investir dans un entraîneur compétent avec une vision claire et lui donner les moyens d'accomplir sa mission me semble une absolue priorité. Lui donner les moyens signifie avant tout pour moi lui donner le pouvoir de transférer les joueurs qu'il souhaite pour mettre en place son équipe: pas nécessairement les meilleurs talents individuels mais la meilleure équipe. Mais ça malheureusement, je n'y crois pas trop.

Espérons cependant, une prise de conscience collective de la direction: le Sporting a déjà connu des années de vaches maigres mais a toujours su rebondir. Je suis certain qu'il en sera encore de même.
Je pourrais encore disserter de nombreuses lignes mais je vais m'arrêter ici."





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