Les "humeurs du Bomber"

DIMANCHE, 12 JUIN 2016, 01:17 - Bomber
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OPINIONS La saga de l’été !
 

Je n’avais pas envie, car je crains de devenir lassant et excessivement critique, mais vous êtes nombreux à me demander de réagir à l’actualité relative à notre Sporting.
L’ambiance est digne des flashs publicitaires pour la future sortie d’un film ou d’une série. Fermez les yeux et imaginez la bande sonore avec la voix profonde vous annonçant : «Qui sera l’entraineur d’Anderlecht ? Vous le saurez en suivant la saga de l’été. Mystère, intrigue et trahisons au menu » !
Mon intention était de commenter le feuilleton du nouvel entraineur, mais j’ai interrompu cet article à peine commencé pour regarder Angleterre-Russie.

Le match venait de débuter lorsque mon fils (malheureusement contraint d’étudier plutôt que de regarder le foot) est venu me trouver. Avec un sourire coquin au coin des lèvres, il m’a dit « tu sais qui sera le futur entraineur d’Anderlecht » ? Ma réponse pleine de spontanéité a fusé et je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous le dialogue qui a suivi :
- Rémi Garde ?
- Non !
- Pitié, pas Peter Maes ?
- Non plus ! Devine ?
- Comment veux-tu que je sache ?
- C’est un ancien joueur, devenu entraineur.
- Nicolas Frutos.

La RTBF a annoncé l’info émanant d’une source proche de la direction à 20h57. Deux heures plus tard, à 22h57, Sud Presse précisait que ce serait un intérim au cas où les négociations échoueraient avec Rémi Garde.
Nous devrions être fixés dans les prochaines heures, car les entrainements reprennent dans huit jours.

Personnellement, je suis totalement convaincu que le plus Bruxellois des Argentins a le potentiel pour diriger l’équipe première. Je pense même qu’il pourrait devenir l’Arsène Wenger du Sporting, mais, car il y a un mais, j’estimais, comme beaucoup de supporters ou analystes, qu’il valait mieux attendre encore deux ou trois ans pour qu’il puisse prendre des planches et s’aguerrir avant de le lancer dans le grand bain. Seulement voilà, comme cela s’est produit pour l’arrivée de certains joueurs (Van Buyten, Boussoufa,…), la direction a communiqué trop hâtivement en prenant ses désirs pour des réalités. Et, en définitive, Claude Puel ne viendra pas.
Dans le contexte actuel, il devient fort délicat d’aller piquer l’entraineur d’un autre club et il ne sert à rien de céder à la panique (comme c’est arrivé trop souvent au mercato hivernal) et de prendre n’importe qui. Comme énormément de supporters, j’aurais vu d’un bon œil Felice Mazzu débarquer à l’ombre de Saint-Guidon, mais comme beaucoup d’entre vous, j’éprouve les pires craintes si c’est Peter Maes.

​​​​​​​Tant qu’à faire pourquoi ne pas confier les rênes à Nicolas Frutos, car cette solution présente pas mal de points positifs. Frutos connaît parfaitement le club dans lequel il a joué ; c’est un peu paradoxal pour un garçon venu du nouveau monde, mais il a prouvé qu’il avait l’amour de l’écusson anderlechtois ; il est intelligent et polyglotte ; il a une force de caractère impressionnante ; il sait se faire respecter (sa carrière et son physique sont des atouts) tout en étant proche des joueurs et, last but not least, il est adoré par le public pour qui il reste une icône. Certes après trois défaites, les choses peuvent vite changer, mais j’ai la faiblesse de croire que les supporters sauraient se montrer plus patients avec lui qu’avec n’importe quel autre personnage.

En conclusion, personnellement, je vote FRUTOS, mais peut-être qu’au moment où vous lirez ces lignes, le nom du nouveau coach aura été divulgué. Ce sera Georges Leekens, assisté par René Vandereycken.
Nooooonnnnn, je rigole ! Enfin, j’espère !
 



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