Badji : “J’accepte mieux les critiques que Kara"

INTERVIEWS Ses premières semaines en Belgique, Stéphane Badji les a passées au domicile de Kara Mbodji. Depuis l’arrivée de son épouse et de son bébé, il a déménagé de... quelques centaines de mètres.

«J’habite à côté de chez lui. On passe beaucoup de temps ensemble, explique Badji. J’adore Bruxelles, car je peux sortir de chez moi sans problème. A Istanbul, c’était impensable. Quand tu es footballeur, c’est dangereux. »

Beaucoup de choses rapprochent Badji et Kara. Pourtant ils ont un caractère différent. Et n’ont pas la même manière de gérer la critique.

«On se parle tout le temps. Je lui ai expliqué qu’il devait accepter les critiques, qu’elles soient positives ou négatives. Un mécanicien qui répare mal une voiture, il est aussi critiqué. Cela doit nous aider à progresser. Moi, je suis serein avec ça. Je n’ai pas à répondre de tout ça. Mais on n’a pas la même vision des choses. J’accepte mieux cela que Kara. Quand je lis que je ne suis pas bon dans un domaine, je travaille dessus pour y répondre. Je prends le positif et nem’attarde pas sur le négatif. Je peux d’ailleurs affirmer que je ne déteste pas les critiques.”