"Ma rencontre avec Eric Tomas, Bourgmestre d'Anderlecht"

SAMEDI, 23 AVRIL 2016, 21:31 - purpleketje
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En octobre 2015, vous avez été 53 % favorables à une agrandissement du stade Constant Vanden Stock lors de notre sondage sur notre future enceinte. Mais où en est-on dans le dossier stade ? Stade National ou Parc Astrid ? Beaucoup de questions dont les réponses se font attendre !



Le permis de bâtir a été octroyé pour le Stade Constant Vanden Stock, et du côté du Parking C , c'est le calme plat ! 

Ce samedi 23 avril, l'occasion était belle d'interpeller Monsieur Eric Tomas. Tej, un fan des Mauve et Blanc, abonné et riverain du Parc Astrid est allé à la rencontre du Bourgmestre d'Anderlecht avec des questions "brûlantes" sur le départ du Sporting de la commune. Nous vous livrons ses impressions.

"Le PS d’Anderlecht a organisé, ce samedi 23 avril 2016, un apéro sur le Rond-point du Meir, l’occasion pour moi de rencontrer le Bourgmestre, M.Eric Tomas. Dans une ambiance sympa, M. Tomas racontait ses aventures d’enfant dans les vieux trams Bruxellois, aventures à la Quick et Flupke.

Mon verre d’eau plate en main, j’ai demandé au Mayeur « qu’est ce qui se passe avec le stade du Sporting ? ». Il m’a répondu qu’il n’en savait rien et que la situation était au point mort. Je lui ai alors demandé « pourquoi la commune ne fait-elle rien pour garder le Sporting ? ». Il m’a répondu :

- Que la commune a bel et bien accordé le permis de bâtir pour un troisième anneau portant la capacité du stade à 30.000 spectateurs.

-Qu’il était le premier supporter du Sporting et qu’il aimerait qu’il reste.

-Que le Sporting ne rapportait pas un Euro (pas de taxes, pas d’impôts) à la commune.

-Que celle-ci lui a cédé gratuitement les terrains de Neerpede

D’après le Mayeur, le Sporting joue un double jeu : il continue à demander un permis de bâtir et négocie en même temps avec la région pour un Stade au Parking C . Il considère que le Sporting se trompe lourdement. Pour lui, le 3ème anneau ne coûterait que 45M€, pour 18 mois de travaux sans interruption de matchs, tout en restant le propriétaire. Mais le nouveau stade coûtera 9,5M€ par an ce qui donne un coût de 95M€ en 10 ans et 5 fois plus sur 50 ans, sans en être propriétaire.

Pour le Bourgmestre, le Sporting est tiraillé entre son désir d’avoir un grand et nouveau stade qu’il ne pourra jamais remplir et le stade CVDS qu’il juge trop petit.

Le Mayeur accuse le Sporting d’avoir diminué le nombre de places au profil des Business seats autrement plus rémunérateurs.

Le Bourgmestre affirme que ses rapports avec le Sporting sont très bons et que le nouveau manager freine des deux pieds pour ne pas s’engager dans l’aventure du Parking C.

Entouré de quelques (trois ou quatre) opposants à l’agrandissement, le Mayeur pense que sa position et la politique de stationnement plaisent beaucoup à ses concitoyens. Il avait l’air même surpris d’entendre un autre avis du riverain que je suis. Il m’a invité à consulter sa position détaillée publiée dans un journal communal.

Obligé de veiller au confort et à la tranquillité de ses citoyens, il y a pour lui des conditions auxquelles il ne peut déroger :

- la hauteur du nouveau stade ne peut en aucun cas dépasser la hauteur autorisée. Si cette condition est respectée, le nombre de places à l’intérieur (30, 35 ou même 40000) lui importe peu

- les désagréments (urine, saleté, bruit…etc.) doivent être atténués, si pas réglés

- le stationnement doit être respecté et même amélioré

Le Mayeur dit-il la vérité ? Je n’en sais rien. Le Sporting de son coté ne communique pas beaucoup sur la question.

Mon opinion après cet échange est qu’un compromis est encore possible pour agrandir le stade à au moins 35000 places, ce qui est l’idéal pour RSCA. Pour ça, chacun doit mettre de l’eau dans son vin :

1. Le Sporting en jouant sur l’espace intérieur pour mieux l’organiser : optimiser les business seats en réduisant leur espace et rendre cet espace à des sièges ordinaires.

2. Les riverains en admettant que le stade était là bien avant la plupart d’entre eux, que tout le monde a des nuisances et qu’il faut s’en accommoder.

3. La commune, en installant des parkings en suffisance tout autour du stade, en organisant des navettes de bus le jour de match et en autorisant les rencontres le samedi soir comme pour les autres équipes.

Pour ma part, je rêve d’un stade moderne au Parc Astrid avec une façade végétalisée, un toit rétractable, des panneaux solaires et une prise en charge par le Sporting de l’entretien du Parc Astrid et de la gestion de la propreté autour du stade.

Auteur : Tej 

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