Les "humeurs du Bomber"

LUNDI, 18 AVRIL 2016, 18:37 - Bomber
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OPINIONS Certes, tout ne fut pas parfait, il reste du boulot et le titre éventuel est encore loin, mais on a retrouvé un Anderlecht conquérant qui, malgré les blessures en cascade, a persévéré en montrant du caractère sans pour autant tomber dans le piège de la violence tendu par les Brugeois.
 


Il n’a pas fallu attendre plus de dix secondes pour voir le pauvre Denis Praet se faire charger par un pitbull brugeois et voir son (demi) match gâché par cette agression. Ceux qui osent établir une comparaison entre cette phase et celle qui a amené la blessure du malheureux Essikal à Zulte ne connaissent rien au foot ou font preuve d’une profonde mauvaise foi. Là où Kara fonçait pour tenter de reprendre le corner, De Bock a chargé délibérément son adversaire avec violence au centre du terrain.
Quelques minutes plus tard, Najar se blessait tout seul avant que Timmy Simons n’endosse le costume du boucher de service pour charger agressivement Steven Defour qui allait se retrouver avec une épaule déboîtée ! Si on retrouve la touche Van Hazebroeck dans un jeu technique et offensif, on pouvait déceler l’influence de Michel Preud’homme dans cette façon de jouer.

Le jeu proposé par le Sporting n’était pas aussi chatoyant que celui du Barca (ce qui n’est pas toujours un gage de succès lorsque l’on analyse les derniers résultats des Catalans), mais l’équipe a bien manœuvré et a opposé un bloc uni et solidaire face aux Gazelles. Certains joueurs m’ont réellement impressionné ; Nuytinck a été monstrueux (dans le sens positif du terme) et il a « mangé » les attaquants brugeois tandis qu’Okaka imposait son physique aux défenseurs de la Venise du Nord. Malgré un matraquage permanent, l’Italien ne cédait pas aux multiples fautes et provocations et nous offrait quelques déboulés d’anthologie. Entre ces deux extrêmes, l’ensemble de l’équipe œuvrait de concert afin de forger la victoire.

Je voudrais souligner la remarquable entrée de Stéphane Badji à un poste qui n’est pas le sien et face à un « poison » comme Izquierdo. Le Sénégalais s’est fort bien tiré d’affaire et je dois même avouer que je le préfère à cette place que dans l’entrejeu. Djuricic, par contre, peine à trouver ses marques au sein de l’équipe, mais a sauvé son match grâce au splendide assist qu’il offre à Tielemans qui ira « crucifier » Butelle.

Même si le chemin vers le titre de champion est encore long et sera parsemé d’embûches, les supporters pouvaient laisser éclater une joie (bien trop rare cette saison) et chambrer Michel Preud’homme qui, pour sa part, laissait éclater toute son amertume. 



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