Hugo Broos : "Hasi mérite plus de crédit"

DIMANCHE, 13 MARS 2016, 10:02 - purpleketje
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INTERVIEWS Ce soir à 18 heures, la pression va montrer d'un cran dans les tribunes du stade Constant Vanden Stock mais certainement sur le banc de touche où Besnik Hasi va s'y asseoir en espérant une belle prestation et une victoire convaincante de son groupe face à Courtrai. 

Coach d’Anderlecht n’est décidément pas un métier de tout repos. Entre la pression des supporters, les ambitions de la direction et la gestion d’un noyau parfois difficile, le poste n’est pas fait pour des personnes fragiles. Mais Besnik Hasi n’est pas le premier à subir cela. Hugo Broos aussi a dû composer avec ce poids, de 2002 à 2005.

« En tant que coach d’Anderlecht, tu es toujours sous pression, confie-t-il. Si les résultats ne suivent pas, le coach est directement visé. La question qui se pose souvent, c’est de savoir si le coach est le seul responsable des mauvais résultats. Ici, dans le cas de Besnik Hasi, il n’est pas le seul à blâmer. »

« Les playoffs ne commencent que dans quinze jours », pointe t-il. Ils n’ont que neuf points de retard, ce qui en fait quatre ou cinq durant le sprint final. Des clubs sont déjà revenus de situations similaires. Anderlecht peut donc encore être champion. Besnik Hasi mérite plus de crédit car il n’est pas le seul coupable. Il y a aussi les joueurs et les transferts qui ont été faits. Quand je vois que Djuricic et Buttner étaient sur le banc jeudi en Europa League, je ne pense pas que ce soit de la faute de Hasi. Mais c’est la réalité du football. Dans tous les grands clubs, c’est le coach que l’on vire en premier. »



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