Kums, un soulier d'or 100 % Neerpede

MERCREDI, 13 JANVIER 2016, 22:43 - purpleketje
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SITE - OPINIONS Ce mercredi, lors de la 62eme cérémonie de remise du soulier d'or belge, pas de 22eme trophée pour Anderlecht comme on pouvait s'y attendre. Si, sans surprise, celui-ci est revenu à un des nombreux joueurs de l'équipe qui a le plus impressionné sur l'ensemble de l'année écoulée, on peut se consoler en se disant que Sven Kums, le lauréat 2015, est un pur produit de Neerpede.

Ses passages au Lierse, Courtrai, Heerenven aux Pays-Bas, Zulte Waregem et dans son club actuel de la Gantoise ont eu certainement un impact non négligeable sur son développement et la rencontre avec des coach renommés tels que Dury, Van Basten et surtout Vanhaezebrouck l'a aidé plus que probablement à façonner le joueur qu'il est actuellement, mais on ne peut manquer de souligner également la qualité de la formation que le soulier d'or 2015 a reçue pendant ses 12 années passées à Neerpede.

Né à Asse en périphérie bruxelloise, Sven Kums débuta le football à 7 ans dans le petit club de Dilbeek où il fut repéré par les scouts d'Anderlecht qui l'attirèrent un an plus tard à Neerpede où il évolua pendant 12 années tout en y peaufinant sa technique, sa vision du jeu, son passing, sa faculté à organiser le jeu ou encore la qualité de sa frappe qui firent impression en Ligue des Champions et attirèrent le regard du coach national qui l'invita chez les diables parmi la pléiade de stars que le monde du foot nous envie.

Et n'en déplaise à Christophe Dessy, directeur de l'Académie Dreyfus du Standard, qui a récemment descendu le travail effectué à Neerpede en prétendant qu'on n'y effectuait pas de la formation et que le système ne reposait selon ses dires que sur la thune distribuée aux parents (article), ceci est un très bel exemple de formation. Contrairement à ce qu'il a prétendu, si Sven Kums est arrivé à Anderlecht, ce n'est pas grâce aux bons contacts avec les agents mais est plutôt le résultat d'un réseau de détection performant capable de dénicher le talent dans les petits clubs et s'il a pu percer au plus haut niveau, les heures passées à s'entraîner avec des formateurs de qualité sur les pelouses de Neerpede pendant plus d'une décennie en sont la base. Non seulement, Dessy n'est pas le seul à pouvoir livrer ce genre de travail mais en plus nous attendons encore le premier soulier d'or façonner par ses mains d'orfèvre comme il qualifie modestement son « art ».

Maintenant, il faudrait envisager du coté du parc Astrid des solutions pour que ce ne soit pas les autres clubs qui bénéficient du travail fourni à Neerpede mais plutôt notre équipe première qui en récolte les fruits. Voici une piste que nous avons évoquée en octobre 2015 .

DavidBxl



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