Maxime Colin : « Mon aventure en Mauve, 90 % positive »

MERCREDI, 30 DÉCEMBRE 2015, 20:20 - purpleketje
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INTERVIEWS Cela fait désormais quatre mois que Maxime Colin habite dans l’ouest de Londres. L'ancien Anderlechtois s'y sent bien, il a signé pour 4 ans à Brentford, un club qui le voulait vraiment et qui a fait les efforts en payant environ 1,5 millions au Sporting.

Si l’affaire Anthony Vanden Borre avait éclaté plus tôt, les Mauve et Blanc n’auraient pas laissé laissé partir Colin.

“Si j’étais resté, Anthony n’aurait peut-être pas pété les plombs. Tu ne peux jamais savoir. Je n’ai aucun regret. Il faut toujours prendre en compte ce que le coach pense de toi et il est difficile de changer l’idée de quelqu’un à ton sujet. En décidant de rester, je dépendais de beaucoup trop de paramètres.”

Maxime Colin vient de vivre une période difficile. Suite à un contact fortuit à l’entraînement il s’est déchiré le ligament interne du genou. Résultat : trois mois sans football.

“C’est long. Tu vois les matches et les semaines défiler sans pouvoir y faire quelque chose. Je devais être sur le terrain et j’en mourais d’envie. C’était ma première grosse blessure; elle fut une leçon de vie pour l’avenir, le genre de claque qui te fait du bien.”

Respecté à Anderlecht mais arrivé de l'ESTAC comme doublure de Vanden Borre, Maxime Colin était sans doute trop brave dans le vestiaire du RSCA. A Brentford où il s'efforce d'être un patron,son statut est différent et sa parole compte davantage.

« Tu n’as pas la même cote que si tu débarques en tant que numéro 1. Je ne suis pas un leader naturel et je me voyais mal dire à Silvio ou à Oli de se taire »

Le back droit n'a pas été poussé vers la sortie au Sporting et il n'était pas non plus demandeur d'un transfert. Herman Van Holsbeeck et Besnik Hasi voulaient garder le Français à Neerpede mais Maxime désirait aussi plus jouer au sein de la formation mauve.

« Hasi m’a dit que s’il avait besoin de moi, il savait que je ferais le job. Mais vu mon comportement, ils m’ont dit qu’ils me laisseraient partir. C’était très classe.”

Maxime Colin revient sur son aventure anderlechtoise qu'il juge à 90 % positive. Une période où il a énormément progressé et où chaque match disputé pouvait être le dernier.

«  Je devais me battre sur le moindre ballon car je n’avais pas de marge d’erreur. C’est stressant, mais tu as la satisfaction d’avoir répondu présent même si, comme moi, tu ne jouis pas de beaucoup de crédit.”

En arrivant au Parc Astrid, Maxime a dû composer avec la concurrence d’Anthony Vanden Borre, une icône pour de nombreux fans anderlechtois. Mais l'entente entre les 2 joueurs sur en en dehors du terrain était bonne.

« On a même bien joué à deux. Quand il est revenu de blessure, il a repris sa place. Il a ensuite rechuté et j’ai pu jouer ma série de matches. Un nul à domicile face à Malines a finalement eu raison de ma présence dans le onze.”

MaximeColin vient a se demander pourquoi Besnik Hasi le sortait de l'équipe après un match correct. La hiérarchie était fixée et était assez rigide.

Je ne comprenais pas. Quand tu gagnes, pourquoi ne pas remettre la même équipe ? Ok, il y a une logique, mais je me posais certaines questions. Cela fait partie des deux ou trois points noirs de mon passage à Anderlecht. Le reste est positif.”

Besnik Hasi a toujours été clair avec l'ancien joueur de Troyes, il n'a pas fait de coup bas.

« Le coach me disait trop défensif et il voulait des backs qui démarrent assez haut et je préfère partir de plus loin pour mieux utiliser ma puissance »

Durant son aventure anderlechtoise, le nouveau défenseur de Brentford a noué de forts liens avec Leander Dendoncker, Steven Defour et Youri Tielemans. Mais Fabrice N’Sakala a joué un grand rôle pour Maxime Colin, il lui a facilité son intégration dans le vestiaire des Mauve et Blanc. Les deux amis sont restés en contact quasi au quotidien depuis que Colin est en Angleterre au point de passer leurs quelques jours de congé ensemble. Fabrice N’Sakala est d’ailleurs arrivé ce mardi midi à Londres pour voir son ami qui l’a soutenu dans ces derniers mois difficiles.

“Fabrice a galéré pendant un moment”, explique Maxime Colin. Il était à la cave. La blessure d’Ivan lui a permis de revenir, mais ce ne fut pas facile pour lui. Je suis passé par là l’an dernier »



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