Hasi : " Je préfère qu’ils s’en prennent à moi qu’à mes joueurs ! "

INTERVIEWS Besnik Hasi a été copieusement sifflé lors de la rencontre contre Ostende suite au remplacement de Matias Suarez par Bram Nuytinck. Une situation de plus en plus délicate pour l’entraîneur mauve qui est de plus en plus critiqué par la presse et les supporters. Mais la bonne question à se poser est : est-il responsable de tout ?


"Le public a toujours raison. Mais je ne pouvais pas prendre le risque de terminer le match avec trois défenseurs, surtout vu que N’Sakala n’était pas à l’aise. Si on avait perdu parce que je n’avais pas renforcé ma défense, je me serais fait descendre. Suarez n’a pas joué pendant deux ans, et il a donné beaucoup jeudi. Il continue à progresser, il a marqué un but de grande classe, mais on ne peut pas lui demander trop non plus. Et Dennis jouait avec une infiltration, tout comme jeudi. Ces deux garçons étaient vidés" déclare l’entraîneur mauve.

"J’étais convaincu que mon onze de base pouvait jouer avec plus d’intensité et pouvait enfin gagner ses duels, après une très mauvaise première mi-temps. Mes joueurs l’ont fait. On a marqué et on contrôlait le match, jusqu’à notre carte rouge. Kara aurait directement dû dégager le ballon. Mais je ne lui en veux pas. Il a été très important ces dernières semaines, et il était très bien dans le match. Je mentirais si je disais que les chants des supporters à mon encontre ne me touche pas. Mais je préfère qu’ils s’en prennent à moi qu’à mes joueurs" ajoute-t-il.

"Mes joueurs ont très mal commencé le match. On n'était pas bon dans les duels, on était lent avec très peu d'envie et quand on avait la possession, ça ne circulait pas assez vite. Il y avait notamment beaucoup d'espace entre les lignes. De cette manière, c'était impossible de marquer. Dès le début de la deuxième mi-temps, on rentre enfin dans le match, et le but de Mati Suarez nous fait du bien. On a le contrôle du match. A nouveau, on a des opportunités pour faire 2-0 et on ne fait pas. Après, ça devient difficile pour contrôler la fin de match, à dix contre onze" poursuit-t-il.

"J’espère récupérer Dendoncker. Et pour le reste, on devra bricoler. On pensait avoir un grand noyau en début de saison. Mais il n’est pas si grand que cela. Quand un ou deux joueurs sont absents, on a des problèmes. Acheampong, par exemple, nous manque. Si d’autres garçons avaient été meilleurs, ils auraient débuté le match" conclut le coach.