N'Sakala : "Tourner le bouton n'est pas facile"

INTERVIEWS Un joueur anderlechtois était particulièrement touché par les attentats à Paris, il s'agit de Fabrice N'Sakala qui a grandi dans la capitale française. Présent sur le continent africain avec la sélection de la RD Congo, le défenseur mauve a appris que 2 amis étaient blessés.

"C'était vraiment difficile à vivre, confiait-il . J'ai beaucoup de famille et d'amis à Paris. Mes cousins étaient au Stade de France et j'ai eu deux amis blessés dans les attentats. C'était compliqué à vivre car je n'étais pas présent, je n'ai pas pu aller les voir à l'hôpital. J'ai eu la chance que mes parents soient à la maison. Mes cousins m'ont téléphoné mais je ne savais rien faire depuis l'Afrique. Nous étions plusieurs dans le cas en sélection."

Ce samedi soir à Lokeren, il faudra essayer de penser à autre chose, malgré tous ces événements malheureux, le football reprend ses droits. 

"Je n'appréhende pas spécialement. Si quelque chose doit arriver, ça arrivera. Il faut faire son deuil et avancer. Tourner le bouton n'est pas facile mais nous devons avancer et faire que tout cela nous rende plus forts."