Gillet : " La pause a fait du bien "

JEUDI, 15 OCTOBRE 2015, 07:42 - demoniaccrow
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INTERVIEWS La trêve internationale aura sans doute fait du bien à certains joueurs qui avaient besoin de se sortir de la spirale négative qui a entouré Anderlecht lors des derniers matches, notamment Qarabag et Malines.


"Nous n’étions pas beaucoup la semaine passée, vu les convocations internationales. C’est l’occasion de travailler un peu plus spécifiquement, de recharger les batteries et de se changer les idées. On a connu deux matches assez difficiles et la pause a fait du bien. Nous n’avons pas bossés les penalties car c’est impossible de se mettre en situation de match face à son propre gardien" déclare le milieu mauve.

"Si nous n’avions rien montré face aux Malinwas, j’aurais compris leur réaction. Ok, les penalties manqués sont difficilement explicables mais, pour le reste, il n’y a pas grand-chose à nous reprocher. Je ne pense pas que nous ayons fait un match ridicule face à Malines, surtout après un déplacement européen qui nous a bien fatigués. On sait qu’Anderlecht est un club spécial, surtout lors des mauvaises passes. Je ne comprends pas trop cela. N’oublions pas ce que Proto, Deschacht et moi avons fait pour le club. Et n’oublions pas que nous sommes humains et que nous commettons des erreurs. Silvio n’était d’ailleurs pas énervé dans le vestiaire. Quand le match est fini, c’est le calme plat de son côté. On jettera peut-être moins vite la pierre aux jeunes qui ont moins d’expérience" ajoute-t-il.

"Le déplacement européen fut plus compliqué à encaisser car il met en péril une qualification pour le tour suivant. Sur les 3 derniers matches, nous avons eu 31 occasions de but et nous n’avons marqué qu’à deux reprises. On voit où le bât blesse. Maintenant, il faut se concentrer sur les prochaines échéances. De beaux duels européens sont à venir et il faudrait aussi, si possible, terminer l’année civile en tête avec du beau football. C’est toujours mieux de pouvoir évoluer plusieurs matches au même poste. Cela me permettra d’apporter davantage. J’essaie encore de trouver des automatismes. Nous pouvons encore faire mieux avec Andy Najar, mais on voit que les qualités sont là. On fait le switch naturellement. Je lui demande de revenir vite au back, il ne faut pas changer. Il ne sera pas plus compliqué de partir. J’ai la parole de Herman Van Holsbeeck et de Besnik Hasi. On prendra la meilleure décision pour les deux parties" poursuit-t-il.

"Je suis prêt à les tirer les penalties. J’étais d’ailleurs dans la liste face à Malines, mais je n’ai pas frappé. Dennis Praet se sentait bien sur le premier. Sur le second, Stefano Okaka a pris le ballon et je ne suis pas du style à aller au conflit. Je n’ai pas eu peur de lui mais vu sa forme actuelle, je me suis dit que ça lui ferait encore plus de bien s’il l’avait marqué. Il connaît désormais le syndrome des penalties à Anderlecht. Il y a énormément d’appelés chez les Diables Rouges à juste titre et la concurrence est rude. Ma place actuelle dans le jeu d’Anderlecht n’est pas une position à laquelle je peux apporter quelque chose aux Diables. Je dois rester réaliste. L’Euro est un rêve, comme l’était la Coupe du Monde. Je n’ai toujours pas été repris lors de cette campagne alors il faut espérer que ce soit l’inverse du Brésil pour lequel j’ai beaucoup joué en qualif pour finalement rater le train" conclut le joueur.



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