Jacobs : “Gand, un candidat au titre, comme d’autres”

Ariël Jacobs se plaît à rappeler qu’à ce stade les matches ne valent toujours qu’un point et demi en cas de succès

Que pouvait-on rêver de mieux qu’un affrontement entre le champion en titre et son dauphin dans l’antre de ce dernier pour boucler le premier tour de l’actuelle campagne ? Rien sans doute, d’autant plus que La Gantoise et Anderlecht se partagent le premier strapontin derrière un leader genkois vacillant ces dernières semaines. Plus que jamais, la confrontation entre les Buffalos et les Mauves mérite le titre de sommet .

“Avec un point et demi pour enjeu…” , tempère Ariël Jacobs avec son flegme habituel et qui n’a toujours pas digéré la réforme du championnat avec ses fameux playoffs. “Régulièrement, on critique nos prestations et nos résultats. Pourtant, nous sommes à la même hauteur au classement que nos hôtes du week-end… Les Gantois occupent la même position que l’an dernier, ont acquis de la stabilité et, surtout, sont dans une spirale positive. Il s’agit donc bel et bien d’une rencontre dans la lignée de celles face à Athènes, Genk et le Club. Nos adversaires se rapprochent du Top 3 traditionnel à court terme, comme d’autres clubs. Mais il faut faire ses preuves dans la durée, pas sur une ou deux saisons. Maintenant, elle n’occupe pas sa position actuelle par hasard. Pourtant, la pression sera toujours sur nos épaules en fonction de notre statut. On se doit d’être présents dès le premier match à Knokke jusqu’au dernier à Grimbergen !”

La Gantoise se profile aussi en candidat au titre. “Comme beaucoup d’autres tant les écarts sont faibles, d’autant plus que les points seront divisés par deux. Et les prix sont distribués en mai, pas maintenant. Tout va tellement vite. Il y a un mois, notre effectif était trop riche. Aujourd’hui, on met l’accent sur les nombreuses absences… L’infirmerie déborde et presque uniquement à cause de blessures suite à des contacts.”

Malgré l’élimination en Coupe, le T1 du Sporting a félicité les éléments qui ont évolué à Westerlo. “Pour des éléments qui ont peu voire jamais joué ensemble dans des rôles habituels, ils ont bien réagi en équipe.”

Mais on pointa encore le manque de créativité en l’absence de Boussoufa. “Je n’aime pas les comparaisons. On attend de Matias Suarez qu’il relaie Boussoufa dans son rôle. Tout cela, parce qu’il a de belles actions dans les pieds. Est-ce cela de la créativité ? Legear remplit alors aussi cette fonction. Bien évidemment, on tente toujours de remplacer un absent par un élément aux caractéristiques identiques mais chaque joueur possède ses spécificités. Compléter le puzzle pour compenser les qualités et les manquements n’est pas toujours aisé.”